Voici des résumés par pays suivis de quelques idées, conseils, informations assez hétéroclites mais très pratiques. Cette page n’a rien d’exhaustif : c’est une reprise de nos notes et de nos « bons plans » envoyés aux deux listes de diffusion Lien AmSud et Lien AmNordCentrale (cf page Sites et forum utiles). Toutes ces indications sont de nous, des infos réelles, des situations comme nous les avons vécues. N’oubliez pas que tout change : l’info du jour est valable le lendemain mais ne le sera peut être plus la semaine d’après. Cependant cela vous donne une idée des trésors qui vous attendent ou à quelle sauce vous serez mangé aux douanes !

Dernière modification : Mai 25, 2018 @ 17 h 41 min

ARGENTINE

En résumé : un pays latino-européen indissociable du Chili tant ils sont à la fois différents et liés par une histoire similaire. Des Argentins aux origines diverses qui ont chacun une histoire de famille particulière. On a aimé (dans le désordre)  : le contraste des paysages à chaque passage de frontière depuis/vers le Chili. Les plazas de armas où l’on rencontre tout le village. Les élégants et solitaires groupes de vicunas dans les hauts plateaux andins. Le couché de soleil depuis le cerro Hornocal face à la montagne aux 14 couleurs (Humahuaca). Les cafés et belles façades de Buenos Aires. Les craquements tonitruants du glacier Perito Moreno. Une soirée astronomie à l’observatoire du parc El Leoncito. Barreal, un oasis enchanteur couvert de saules et peupliers au milieu d’un paysage rocheux. Le paisible Molinos, petit village de pisé perdu dans les vallées reculées Calchaquies. La dégustation de torontes dans une bodega de Cafayate. Le paysage creusé de la quebrada de Cafayate au coucher du soleil. Les nuits sous tente face au paysage sauvage et aux sommets déchiquetés du Fitz Roy. Les lions de mer à Valdes, les manchots de Magellan à Punta Tombo et les dauphins de Commerson à Puerto San Julian. Le canal de Beagle qui a vu vivre les Yagan.

> Cerro Hornocal – bivouac en montagne

L’un de nos meilleurs souvenirs de bivouac nord-argentin était en face du cerro Hornocal, à quelques kilomètres à l’est de Humahuaca (situé au coeur de la quebrada du même nom). Un magnifique coucher de soleil qui met en valeur une dizaine de couleurs de roches différentes. N’ayant pas trouvé d’infos pour y parvenir, voici la route à suivre :
A la sortie du pont de Humahuaca (S23.20209 W65.34587), prendre tout de suite très à gauche en direction de Coctaca. Tout droit jusqu’à la bifurcation (S23.19289 W65.34272) où il faut prendre à droite. Puis suivre cette piste pendant un peu moins d’une heure (plaine puis lacets) jusqu’à un col où à la bifurcation (S23.18294 W65.19504) il faut prendre la piste la plus à droite qui vous emmenera jusqu’au lieu de bivouac (4340m) : S23.19744 W65.19345
Des photos sur notre blog ici :
http://songkol.com/WordPress3/ultime-argentine-au-nord-de-salta-au-paso-de-jama/

> Trelew – garagiste français (décédé en 2015)
Début janvier 2014, dans une rue du petit port de Camarones, un conducteur ivre a percuté notre camping-car à 1h du mat’ alors que toute la famille dormait paisiblement. Réveil plutôt brutal… Pas de dégâts physiques mais des réparations à faire sur la carrosserie. Après une petite semaine bloqués à Camarones dans l’attente du passage de l’expert d’Allianz Argentine (nous étions encore dans les trois mois du contrat d’assurance souscrit en France), nous avons finalement compris que ca ne se passerait pas à la française et qu’il fallait prendre les choses en main.
Sur les conseils d’un couple de français, éleveurs de moules à Camarones, nous sommes parti pour Trelew. C’est là que nous avons fait la rencontre de Maurice Plat, plus connu sous le surnom de « El Frances » à Trelew. Il est mécano en Argentine depuis la fin des années 60. A la belle époque il gérait un atelier avec une équipe de 7 mécanos. Aujourd’hui à la retraite, il continu à dépanner autant les Argentins que les Européens qui passent par là. N’hésitez pas à faire appel à lui parce qu’au delà de ses compétences, il continue à entretenir un réseau de professionnels de qualité. Il nous avait ainsi orienté vers Juan Pablo Palmero, un spécialiste des elasticos et frenos (suspension lame / frein) qui nous a rebandé nos deux paquets de lames arrière (mobile 0280 15 4394059).
Au delà du mécano, Maurice est aussi un homme attachant qui a mille choses à raconter.
Maurice Plat
Hipolito Irigoyen 1575
mobile : 0280 15 4400899
Fixe : 0280 4424276

> PN Leoncito : observation des étoiles
Il y a de nombreuses possibilités côté chilien mais la soirée astronomie qu’on a préféré était en espagnol à l’observatoire du parc national Leoncito en Argentine. Ne manquez pas la route de la vallée de Calingasta et Baréal à l’ombre des peupliers.
GPS bivouac : S31.79501 W69.33186
Des photos sur notre blog : La vallée de Calingasta, c’est par là (PN Leoncito)

> Cordoba : santé, gastronomie, divers…

Voici des infos pratiques à destination de ceux qui passeront par Cordoba.
SANTE
Le consul honoraire de France, Pablo Sonzini, est aussi le chef du service chirurgie digestive de l’Institut Houlton. Il nous a été d’un grand secours quand nous avons compris que notre fils de 18 mois devait être opéré d’une hernie inguinale. Nous l’avons fait opéré à l’Hospital Privado (S31.44240 W64.19874) où plusieurs médecins parlaient français (stages à Strasbourg, Marseille,…). L’IMA a tout pris en charge (6 premiers mois du voyage).
> Pablo Sonzini : +54 9 351 550 1605
GASTRONOMIE
Jacques Payen, français marié à une Argentine, est grossiste pour les épiceries fines de la région de Cordoba. Il se démène depuis plusieurs dizaines d’années pour trouver des bons produits (camembert, brie, bleu, chèvre, vins, huile d’olive,…) et a déjà organisé des voyages en France pour former des producteurs de fromages aux techniques françaises. Vous retrouverez une partie de ses produits à l’épicerie fine MARIO (S31.41549 W64.18615) située dans le passage entre les rues Velez-Sarsfield et Obispo Trejo (entrée face à la basilica Santo Domingo). Cette même épicerie vous recommandera une bonne boulangerie à deux pas de là. Jacques vend aussi ses produits à un Français qui tient une épicerie fine à Alta Gracia.
> Jacques Payen : 0351155317204 – lepetitcellier@gmail.com
POINTS GPS DIVERS
– Parking à deux pas du centre-ville adapté aux CC de 3m de haut et 7m de long : S31.41334 W64.18137
– Camping municipal au coeur d’un parc mais éloigné du centre-ville : S31.36192 W64.26288
– Magasin « El Rey Del Freino » : S31.40683 W64.19308
– Magasin « La Casa Del Filtro » : S31.40725 W64.18337
– Consulat / Alliance Francaise, Ayacucho 46 : S31.41489 W64.18969
– Magasin pour nettoyer un capteur d’appareil numérique : S31.41586 W64.18859
– Pour les enfants, parc de jeux sensoriels (Las Tejas) : S31.43165 W64.18483
– Gibert Car – spécialiste camping-car (réparation et modification) : S31.45481 W64.25101
– Assurance Allianz – nouveau bureau Mariano Fragueiro 474 : S31.40757 W64.19142

> Cordoba : un réparateur/constructeur de camping-car
Gibert Car est l’un des meilleurs spécialistes camping-car (réparation et modification) sur le continent sud américain. Il a dépanné plus d’un européen en voyage et lui même a déjà voyagé avec ses propres véhicules jusqu’en Alaska. C’est une adresse en or !
Vous le trouverez ici : S31.45481 W64.25101
Web : www.gibertcar.com

> Cafayate : vins et fromages
Cafayate, au coeur d’une des régions viticoles les plus réputées d’Argentine, est connu pour le cépage Torrontes. Pour ceux qui veulent sortir de la ville et profiter d’une belle vue panoramique sur la vallée, nous vous recommandons la bodega Molina (S26.03793 W66.01784) située sur les hauteurs du flanc ouest, au nord-ouest de Cafayate. Cette cave produit à petit volume de bons petits vins bien agréables à déguster depuis la terrasse herbeuse. Des cactus poussent entre les rangées de vigne. Nous y avons pris notre pique-nique à deux reprises à l’ombre de leur parasol. Divin !
Et si vous repartez avec une bouteille, ne manquez pas la visite de la chevrerie « Cafayate Queso » ( S26.07190 W65.95740 ). Le propriétaire (le même que la bodega Molina) a fait venir des chèvres depuis la Suisse ! Vous serez comme nous déçu par les fromages proposés mais c’est un peu mieux que le plastique qu’on vous sert dans les supermarchés…
Pour le bivouac, un conseil, ne dormez pas sur le bord sud de la plaza de Armas : une discothèque fait un potin du diable jusqu’à 4h du matin.
Des photos sur notre blog ici :
http://songkol.com/WordPress3/quebrada-de-cafayate-un-decor-de-cinema/
http://songkol.com/WordPress3/cafayate-des-vignes-et-du-fromage/

> Salta – Garage Iveco
Le garage n’est plus le long de la voie rapide RN68 (à deux pas du camping Xamena) mais vers la RN51 au point S24.82291 W65.41825

> Terre de feu : traversée Est-Ouest par Bellavista
Il est possible de traverser la frontière en plein coeur de l’Isla Grande au point de passage appelé « Bellavista », situé au bout de la ruta b qui part à l’ouest de Rio Grande. Je dirais même il est FORTEMENT recommandé de passer par là pour :
– la qualité de la piste des deux côtés de la frontière
– les paysages splendides traversés (surtout du côté chilien)
– la bonne humeur des douaniers chiliens et argentins (ce sont les enfants des douaniers qui tamponnent les passeports et vous ouvrent la barrière !)
– le magnifique bivouac qui vous attends au lago Blanco côté chilien – GPS : -54.06725, -68.95697
Un détail qui compte quand même : traverser la frontière c’est passer un guet. Les voitures passent ainsi que notre camping-car.
Bivouac possible côté argentin dans un bosquet : -54.00098, -68.53425
Plus d’infos sur notre blog : Terre de Feu chilienne: la belle inconnue

> Eléphants de mer à Punta Ninfas

A 1h30 (80 km) de Puerto Madryn par la piste RP5 (pointe en face de la péninsule de Valdès). Tôle ondulée sur la piste mais pas de difficulté majeure. Au bout de la piste, après le phare, bivouac en haut des falaises, superbe s’il n’y a pas beaucoup de vent. On peut descendre vers la plage par un chemin escarpé à flanc de falaise et observer de très près les éléphants de mer en prenant soin de ne pas effrayer ces animaux qui sont, parait-il, très peureux.. Nous avons adoré.
Plus d’infos sur le blog :
http://songkol.com/WordPress3/jour-de-lan-a-punta-ninfas/

 

> Enstancia Harberton et Puerto Almanza
Très bonne piste « J ». Paysages de bout du monde, en longeant le Canal de Beagle. Attention, l’estancia Harberton n’est plus en activité depuis 1995, année marquée par de fortes chutes de neige qui ont décimé à 90% le troupeau de 9000 têtes. Vous visitez une estancia musée… Possibilité de camping sur le rio Varela : demander l’autorisation à l’Estancia Harberton avant. GPS : -54.87643, -67.30459
Un peu avant Harberton, suivez la direction de Puerto Almanza, petit port de pécheurs. Puerto Williams juste en face de l’autre côté du canal. On peut acheter du crabe décortiqué et du très bon poisson. Ne manquez pas de faire une visite à Inge, qui conduit toute seule une pisciculture de truite arc-en-ciel (90 pesos/kg) : Pisciculture Pata Negra. Elle cherche un repreneur. A bon entendeur…
GPS : -54.886875 -67.6797242
Plus d’infos sur le blog : http://songkol.com/WordPress3/ca-souffle-pres-de-lestancia-harberton/

> Ushuaia : la ville et ses alentours
La fameuse ville du bout du monde est cerclée de montagnes aux cimes enneigées et bordée par le canal de Beagle, d’où une drôle d’impression de mer et de montagne. Ville sans réel interet patrimonial mais qui garde un certain charme avec son quartier de maisons en bois peintes de toutes les couleurs. Museo Yamana très intéressant sur la vie des Indiens de la Terre de Feu : c’est avec la visite de ce musée que nous avons réalisé petit-à-petit le génocide dont ont été victimes les natifs… Que les enfants ne manquent pas le coup de tampon « Bout du monde » par l’office de tourisme 🙂 .
Bivouac sur le bitume du parking en bas du téléphérique avec petite vue sur le canal de Beagle ( -54.79907, -68.37023 ). Balade jusqu’au glacier Le Martial sympa mais la vue n’est pas aussi dégagée qu’on pourrait l’espérer. Refuge chaleureux en haut du téléphérique pour un chocolat chaud et tarte au café.
Plein de propane chez Sartini Gas (2 bouteilles 130 pesos) à l’entrée de la ville. Wifi à l’YPF en face du café-boulangerie Ramones Generales qui vaut le détour pour ses pâtisseries et son ambiance début du siècle.
Balade sympa depuis playa Larga, à l’est de Ushuaia au bout de la piste qui pourrait rejoindre Puerto Remolino encore plus à l’est vers Puerto Almanza. Bivouac avec belle vue depuis le parking au bout de la piste : -54.81812, -68.18806
Plus d’infos sur notre blog : Couleurs d’Ushuaïa

> Ushuaia : PN de la Terre de feu (Parque nacional Tierra del fuego)

Entrer dans le parc en fin de journée. Plusieurs balades courtes qui peuvent être interconnectées pour des circuits à la journée. On a beaucoup aimé la balade sur les berges du lago Roca même si c’est assez touristique… Bivouac au vert sur les berges du rio Lapataia.
GPS bivouac : -54.84533, -68.57984
Plus d’info sur notre blog : Le zorro d’Ushuaïa

> Villa La Angostura
Beau bivouac en hauteur, face à la laguna Verde. Terrasse en bois avec table d’orientation. Souvenirs de magnifiques couchés de soleil se reflétants dans le lac. Les riverains ne nous ont fait aucunes remarques. Aucunes commodités sur place. Parc Los Arayanes à proximité. La ville en elle-même n’est pas passionnante et l’envers du décor donné par les quartiers pauvres laisse imaginer la manière dont le personnel des beaux hôtels est traité…
GPS du bivouac-mirador : -40.77898, -71.66464
Plus d’info sur notre blog : De la bahia Mansa (Chili) à la Villa la Angostura (Argentine)

CHILI

En résumé : le pays des extrêmes, du désert d’Atacama au nord au rio Baker turquoise et les champs de glace au sud. On a aimé  (dans le désordre) : les forces de la nature avec le champ de geysers d’El Tatio. Les flamands rose et le couché de soleil en miroir sur la laguna Chaxa. Les trois mats dans la baie et les collines aux ruelles colorées et labyrinthiques de Valparaiso. Les mystères de l’ile de Chiloé et ses magnifiques églises en bois. La faune exceptionnelle de la valle Chacabuco. Se délasser dans les eaux chaudes des bassins zen des termas geometricas (Pucon). Les nuits sous tente au pied des Torres del Paine. Les soirées astronomie à la recherche de la croix du sud. Et la rencontre improbable avec les manchots royaux à Onaisin (Terre de feu).

> Les manchots royaux d’Onaisin (Terre de feu chilienne)

Une rencontre que nous n’oublierons pas. Une occasion à ne pas manquer pour admirer la seconde plus grande espèce de manchot. Seul endroit en Terre de feu où on peut voir ces manchots. L’entrée est privée et payante. Bivouac possible à l’entrée.
GPS : -53.46069, -69.30599
Plus d’infos sur notre blog : Terre de Feu chilienne: la belle inconnue

> San Pedro de Atacama : observation des étoiles

Les soirées astronomie organisées par monsieur Maury sont toujours d’actualité. Réservation à faire au bureau de son agence SPACE dans les rues de San Pedro de Atacama (SPA). Après une « visite guidée » du ciel du jour, les participants jettent un coup d’oeil dans l’un des dix télescopes pointés sur des points remarquables dans le ciel. Possibilité de bivouaquer (aucuns services) un peu avant l’entrée du site d’observation : S22.95272 W68.18019. Il faut juste veiller à éteindre les phares pour ne pas éblouir le groupe précédent. Dans la même thématique, je recommande la visite d’un petit musée de météorites au nord de SPA : S22.90818 W68.20129

Sinon plus au sud, toujours au Chili, il y a aussi des soirées astronomie qui s’organisent en français dans la vallée del Elqui (la vallée du pisco) à l’observatoire del Pangue : S30.14408 W70.69077. Un observatoire amateur tenu par deux français et un chilien. Possibilité de bivouac sur le bord de la piste (peu fréquentée).
Pour finir, la soirée astronomie qu’on a préféré était en espagnol à l’observatoire du parc national Leoncito en Argentine : S31.79501 W69.33186
Des photos sur notre blog :
La vallée de Calingasta, c’est par là (PN Leoncito)
Elqui, ici jaillit le pisco (El Pangue)
Hora : San Pedro de Atacama, Chile (San Pedro de Atacama)

> Geysers del Tatio : une gigantesque marmite !

Bivouac possible sur le parking à l’entrée du site (attention on a eu -20° !). C’est un spectaculaire champ de geysers dont certains projettent leurs gerbes d’eau bouillante à plus de 5 mètres de haut. C’est tôt le matin, que le contraste de température entre l’eau chaude des geysers et l’air frais de l’Altiplano est le plus important et que les geysers sont les plus impressionnants. Notre conseil est d’arriver dans l’après-midi pour profiter seul de ces bains et de se lever tôt le lendemain matin pour le spectacle des geysers. Notre autre conseil pour ne pas souffrir du mal des montagnes (conseils pour s’adapter aux hautes altitudes) : dormir au canyon de Guatin (coin baignade sauvage très sympa) puis à Machuca.
Des photos sur notre blog : Les hauteurs de Tatio

> Atacama : baignade dans le canyon de Guatin
Dans les montagnes au nord de San Pedro, sur la route des termes de Puritama et des geisers del Tatio, bivouaquez à l’entré du canyon de Guatin. Après quelques minutes de marche au milieu des roseaux vous découvrirez une oasis de verdure où vous attendent quelques bassins naturels propices à la baignade. Nos conseils pour s’adapter aux hautes altitudes.
Point GPS : -22.76649, -68.07379
Des photos sur notre blog : Les hauteurs de Tatio

> Vallée de la lune (Atacama)
A 13 km à l’ouest de San Pedro de Atacama, un beau bivouac en hauteur d’où vous aurez un superbe couché de soleil sur les hautes cimes des Andes. Le Valle de la Luna est un lieu désertique dont l’apparence évoque les paysages lunaires, en l’absence de tout signe de vie.
GPS bivouac : -22.91765, -68.25216
Des photos sur notre blog : Hora : San Pedro de Atacama, Chile

> Paso Agua Negra (Valle Elqui)
Ce col atteint 4800m d’altitude. Ambiance lunaire avec des sables au couleurs variées. C’était un test « haute altitude  » autant pour nous que pour le camping-car. Tout s’est très bien passé : pas de malaises particuliers et pas de perte de puissance ni fumées noires pour le CC. La piste était impeccable des deux côtés. Pour éviter le malaise, traversez le col en une journée ou faites une étape après le passage de frontière vers 3000m. C’est d’autant plus important si vous arrivez du niveau de la mer. Nos conseils pour s’adapter aux hautes altitudes
GPS de notre bivouac à mi-chemin côté chilien : -30.12589 -70.06462
Des photos sur notre blog : Chili-Argentine, paso Agua negra, ça passe!

> Refuge La Junta (Cochamo)

La vallée de Cochamo et ses falaises de granit sont d’une beauté comparable au parc de Torre Del Paine, mais en beaucoup moins visitée ! La Junta est un refuge tenu par un couple d’argentins, amoureux de la grimpe, quelques moutons, des chevaux et des grimpeurs et trekkeurs. C’est un camp de base encadré par 360 degrés de parois d’escalade ! La Mecque de la grimpe chilienne ! Accessible à cheval depuis Cochamo.
GPS du refuge : -41.41264, -72.12304
GPS départ rando (bureau des guides + chevaux) : -41.45622, -72.22039
Web du refuge : http://www.cochamo.com/lodging/
Plus d’infos sur notre blog : Cochamo, sa vallée, son refuge

> Thermes Geometricas

Situées au bout d’une piste sinueuse et sans fin, elles vont nous offrir le temps de quelques heures de quoi nous relaxer et de savourer cette eau naturellement à 39°… Le cadre est super, très japonisant, ambiance zen garantie! Arriver à l’ouverture et vous serez seul plus d’une heure. Bivouac sous les chênes un peu avant.
GPS du bivouac : -39.50349, -71.87586
Plus d’infos sur le blog : http://songkol.com/WordPress3/on-se-prelasse-dans-les-thermes-de-geometricas/

> Huepil Malal centro ecuestre (Pucon)

Centre équestre qui propose des balades à la journée avec de bons chevaux. Bivouac champêtre avec les chevaux, en lisière de forêt. Demander à Rodolfo, le propriétaire du centre équestre et ancien sélectionneur de l’équipe équestre espagnol pour les Jeux olympiques. Accès raide mais praticable avec camping-car.
GPS bivouac : -39.22936, -71.71213
Plus d’infos sur notre blog : Les chevaux de Rodolfo (Pucon)

> Parc national Pali Aike
Parc volcanique au relief assez doux. Piste mauvaise (nids de poule, ornières) tout le long mais le paysage au bout vaut le déplacement. Balade sympa à travers un champ de lave avant d’accéder à un cratère impressionant. Très calme, très peu fréquenté. Bivouac sans eau ni toilettes.
GPS du bivouac : -52.11366 69.69701
Plus d’infos sur le blog : http://songkol.com/WordPress3/pali-aike-il-est-ou-ce-volcan/

> PN Torres del Paine : 3 jours avec les enfants

3 jours de découverte d’un parc aux paysages splendides. Le ciel bleu est resté avec nous jusqu’à notre retour au camping-car. Accès à Pudeto par une belle piste depuis Laguna Azul (cf plus bas) mais bcp de tôle ondulée…
Jour 1 : catamaran pris de Pudeto à Paine Grande à 9h30, puis 2,5 h de marche jusqu’au campement Italiano pour la première nuit ( -51.02247, -73.0429 ). Prendre le catamaran de 9h30 semble une bonne option pour l’éclairage du matin sur les Cuernos tout de suite après le départ et l’éclat du bleu turquoise du lac Pehoe / itinéraire facile jusqu’au campement avec de jolis points de vue sur le massif et les lacs alentours / passerelle au dessus des marécages / la prairie a bien repoussée suite aux incendies de 2011 mais les arbres sont toujours là, calcinés…
Jour 2 : aller-retour 6h jusqu’au mirador au bout de la vallée del Francès / 2e nuit au campement italiano
Jour 3 : 2,5h de marche jusqu’à Paine Grande pour prendre le catamaran de 12h30 vers Pudeto Intérêt Bivouac au parking de l’embarcadère Pudeto : -51.06127, -72.99081
Plus d’infos sur le blog : Torres del Paine – partie 2

> PN Torres del Paine : bivouac à la laguna Azul
Royal ! Vue imprenable sur les Torres. Zone herbeuse où les enfants peuvent courir. Salle commune en accès libre avec thé et café à dispo (laisser un tip). Trouver sa place entre les arbres pour avoir une vue sur les Torres. Lieu de campement privé appartenant au propriétaire du lodge au pied des Torres (il peut mettre tout le monde dehors s’il a prévu de recevoir un groupe). 2 sentiers faciles dont un monte jusqu’au lago Cebolla duquel il y a un point de vue sur les Torres (pas vu pq mauvais temps). Sanitaires et eau chaude. Accès : belle piste aux magnifiques paysages mais tôle ondulée dans les 20 derniers km.
GPS du bivouac : -50.87339, -72.7383
Plus d’infos sur le blog : Torres del Paine – partie 1

> Paso Roballos et le petit paradis de la vallée du Chacabuco 
Piste 41 pas fameuse au départ de la 40 mais en s’approchant de la frontière chilienne les paysages deviennent superbes et ce n’est que le début ! D’un décor de plateaux arides côté argentin on passe d’un coup à un paysage vert côté chilien dans une vallée de Chacabuco qui deviendra bientôt un parc national chilien : piste étroite et sinueuse laissant apparaitre une succession de zones humides habitées par une faune et une flore variée. Un petit paradis !
GPS bivouac dans la vallé de Chacabuco au bord d’une rivière : -47.06072, -72.18702
Plus d’infos sur le blog : Passage vers le Chili – paso Robalos

BOLIVIE

En résumé : une identité culturelle multiple, forte et omniprésente et des Boliviens au contact bruts et frustres. On a aimé (dans le désordre) : l’isolement sur les îles du salar d’Uyuni. Les photogéniques volcans jumeaux aux sommets enneigés du rude parc national Sajama. Sucre, l’étincelante et certainement la plus authentique ville coloniale d’Amérique du Sud. La découverte de la culture Jal’Qa autour du cratère de Maragua. Les chullpas et la fraicheur des fresques naïves de la chapelle de Curahuara de Carangas. Le marché artisanal de Tarabuco. L’environnement et la vie sauvage luxuriante du parc Madidi. Le cour pratique de géologie à grande échelle, les empreintes de dinosaures et la fête annuelle du village à Torotoro (Cochabamba).

> Parc Madidi : une semaine famille dans la jungle bolivienne

Nous sommes une famille de deux adultes et deux enfants (6 et 2 ans) et souhaitions découvrir la jungle mais pas à des prix exorbitants comme annoncés au Pérou ou en Equateur. Facilement accessible par avion depuis La Paz où nous stationnions (hôtel Oberland), nous avons choisi le parc Madidi situé aux portes de Rurrenabaque. Après études des offres des différents prestataires présents sur place, nous avons choisi l’agence Mashaquipe. Nos critères principaux : programme à la carte (flexibilité nécessaire avec les enfants), explorer la jungle et la pampa avec la même agence, tourisme respectueux des communautés locales et de l’environnement. Nous avons demandé un programme sur 6 jours soit 3 nuit dans la jungle et 2 dans la pampa (7425 bol, sans compter les entrées des des parcs 125+150). Le guide David et son aide Raissar nous ont pris en charge de bout en bout. Le programme était tous les jours sujet à discussion en fonction de l’état de chacun et des options possibles sur lme terrain. Nous n’avons pas senti un seul moment de flottement dans l’organisation. La logistique était impeccable. Les repas copieux et variés. Et, cerise sur le gâteau, Raissar a été à quelques rares occasions un très bon babysitteur le temps que nous terminions un repas (les voyageurs en famille comprendront 🙂 ).
Contact : 71986880 – 71900773 – 71504007 – Mashaquipe Ecolodge
Des photos sur notre blog ici : Selva et pampa aux portes de Rurrenabaque

> Sud Lipez : de San Pedro de Atacama à Uyuni en camping-car

L’un des temps fort de notre voyage. Traverser le sud Lipez depuis San Pedro de Atacama puis rejoindre le salar de Uyuni avec un camping-car propulsion est faisable par la piste principale, celle utilisée par les 4×4 des agences d’excursions. C’est une superbe traversée de 500km ou plus qui vaut la peine d’être tentée. Mis à part l’état impeccable du camping-car, il faut se renseigner sur l’état des pistes auprès des deux agences d’excursions boliviennes qui ont leur bureau dans San Pedro (SPA). Les agences chiliennes se contentent de revendre des excursions vendues par des agences boliviennes de Uyuni ou Tupiza : leurs boulots est seulement d’amener les touristes jusqu’au paso Hito Cajon où les 4×4 boliviens les prennent en charge. L’idéal est en fait d’aller passer un moment avec les chauffeurs boliviens au paso Hito Cajon : ils ont parfois du mal à se repérer sur une carte (les COPEC sont très bien) mais leurs infos sont précieuses car ils empruntent ces pistes tous les jours. C’est eux qu’il faut écouter.
Le jour J, il faut se présenter à la douane chilienne dans la matinée (S22.91081 W68.19377) avant de monter au paso Hito Cajon où il n’y a que la douane bolivienne (migracion et aduana – S22.88083 W67.79863). Attention, quelques points importants :
– les chiliens bloquent la route vers le paso de 16h30 à 8h pour ne pas avoir à aller chercher une voiture congelée dans les montagnes
– le paso Hito Cajon est à 4600m d’altitude et SPA à 2400m. 2200m de différence… Ca fait beaucoup d’un coup pour nos petites têtes qui peuvent souffrir du mal des montagnes (Cf. Nos conseils pour s’adapter aux hautes altitudes). L’idéal est de ne pas dépasser plus de 500m de différence entre deux points de bivouacs. Cela demande un peu de préparation mais certain (pas tous !) qui ne l’ont pas fait ont du redescendre dans la nuit parce qu’ils se sentaient vraiment pas bien. Nous avons donc profité d’excursions diverses autour de SPA pour nous acclimater progressivement (Canyon de Guatin, Machuca et Geiser del Tatio).

JOUR 1 : San Pedro – paso Hito cajon (migracion (visa 30j) + aduana (90j) en quelques minutes) – petit bout de piste jusqu’à l’entrée payante du parc – passage entre les lagunas Verde et Blanca – nuit aux termas Polques (laguna Chalviri)
JOUR 2 : piste mauvaise (tôle, caillouteuse) des termas Polques jusqu’à la laguna Colorada en passant par les geisers Sol de manana (+/- 5000m d’altitude) – puis piste de nouveau correcte jusqu’à la laguna Capina – piste en bon état mais étroite et tortueuse jusqu’à un col puis descente sur la plaine qui mène jusqu’à Villa Mar – nuit à Villa Mar près du terrain de foot
JOUR 3 : premier guet à la sortie de Villa Mar (évité en faisant un détour par une courte piste passant à l’est du village) – péage de 10 bols à la sortie de Villa Mar – piste correcte dans des paysages grandioses jusqu’à deux derniers guets situés qq km avant Villa Alota (le deuxième est plus profond que le premier – les deux m’ont obligé à démonter le filtre à air – piste fréquentée par les 4×4 d’excursions) – passage à l’ouest de Villa Alota puis magnifique vallée à remonter jusqu’à un col à 4300m – descente jusqu’à San Augustin où il faut prendre plein ouest le long de la ligne électrique (piste sablonneuse inexistante sur les cartes) pour retrouver une autre piste sablonneuse qui monte plein nord en direction de San Juan – traversée de la ligne de chemin de fer au milieu d’un premier lac salé – nuit à San Juan
JOUR 4 : piste impeccable jusqu’à San Pedro de Quemes – piste mauvaise vers le nord-est en direction de la surprenante grotte Galaxia (tôle, creux prononcés, sable profond parfois,…) – puis encore piste mauvaise (tôle, caillouteuse) en direction de Tanil Vinto qui est le point d’entrée sur le salar – nuit à l’ile Pescado (pas Incahuasi)

La piste n’a rien de technique. Les seuls passages délicats furent des passages de rivières à la sortie de Vila Mar et à l’ouest de Vila Alota. Ne pas se laisser impressionner par les 4×4 d’excursions qui passent là où c’est le plus profond (ca impressionne les clients !) mais plutôt attendre patiemment un local qui montrera le bon chemin. L’autre difficulté est le froid : en juin nous avons mesuré un -15° sur le salar. A cette température, il est impératif :
– d’ajouter de l’anti-congelant dans le diesel qui sinon va pailleter (disponible à SPA)
– de se garer face au soleil levant qui réchauffera le moteur le lendemain matin
– de couvrir le moteur avec une couverture le soir et de refermer le capot dessus
Les pages de notre blog concernant cette traversée :
Welcome to Bolivia – Aux portes du Sud Lipez
« L’aventure » Sud lipezienne

> La Paz : refaire ses housses de coussins
Nous avons été très content du travail d’Elisabeth qui a réalisé 6 housses (fundas) et 6 rideaux en 2 jours pour 450 bols (+/- 45€ !). Nous avions acheté le tissu (tella) dans la même galerie marchande Tocuyeros, spécialisée dans les tissus d’ameublement (3 étages). Le mari d’Elisabeth vend les mousses à l’étage du dessous. Le point GPS de l’entrée de la galerie marchande : S16.49740 W68.14164
Elisabeth est au local 61 niveau 1.

> La Paz : points GPS divers
– Aduana El Alto (renouvellement de l’importation temporaire) : S16.51955 W68.16973
– Imcruz : importateur officiel Iveco : S16.54274 W68.17623
– garage de Ernesto Hug : S16.51550 W68.13583
– point de vue panoramique Killi Killi : S16.49520 W68.12749
– point de vue panoramique Laikakota (parc pour enfants) : S16.50284 W68.12433
– centre commercial Mega Center / Ketal : S16.53404 W68.08668
– entrée du parking de l’hôtel Oberland : S16.56852 W68.08924
– rue de l’électronique (APN, GPS, mobile,…) : S16.49808 W68.14337 (calle Eloy Salmon)
– galerie de tissus pour refaire les garnitures du CC : S16.49740 W68.14164 (plaza 14 septiembre)

> PN Sajama : Geysers et balade jusqu’au lac Khasiri

Situé dans le département d’Oruro, en bordure de la frontière chilienne, le PN Sajama est l’un des plus beaux parcs que nous ayons visité en Bolivie avec celui de Torotoro (Cochabamba). Au programme : vue magnifique sur les volcans jumeaux au cône parfait plantés au milieu de la puna à 4300m, bains thermaux, forêts la plus haute du monde, et champ de geisers. Pour se baigner, nous recommandons ce dernier où l’on peut aussi bivouaquer plutôt que les bains thermaux qui sont nettement plus organisés et payant.
De ce même parking/bivouac, démarre une rando-boucle d’une journée à une nuit en direction de 3 lacs d’altitudes qui se trouvent du côté chilien. Pour nous ce ne sera qu’un A/R jusqu’au premier lac. Parti des geisers à 4380m d’altitude vous devrez grimper jusqu’au premier lac situé à 4850m en suivant d’abord la piste puis en se faisant son chemin à travers champ jusqu’au début du sentier bien tracé (S18.08143 W69.05607) qui vous emmenera jusqu’au lac. Pas difficile techniquement mais l’altitude rend la marche difficile… Si la montée nous a pris 3h, la descente s’est faites en 1h30.

D’après les infos collectées sur place, il faut compter 1,5h du lac Khasiri jusqu’au lac Soropata (4900m et un refuge sommaire à dispo), puis une autre heure jusqu’au lac Chiar Khota (4960m). On fini la boucle par 5h de marche en descente jusqu’au bains thermaux (aguas termales). Il vous en coutera 150 bol par jour pour être accompagné d’un guide (avec ou sans âne).
POINTS GPS
Au village de Sajama, bivouac chez Ana et Mario (guide de haute montagne) : S18.13535 W68.97406
Au village de Sajama, point d’eau sur la plaza (robinet) : S18.13590 W68.97594
Parking du champ de geyser : S18.09961 W69.02942
Début du sentier bien tracé vers le 1er lac Khasiri : S18.08143 W69.05607
Bonne balade !
Des photos sur notre blog : http://songkol.com/WordPress3/les-beautes-de-sajama/

> Chullpas et tours funéraires en pisé
Sur la route entre Curahuara Et Patacamaya, plusieurs groupes de chullpas, ou tours funéraires, construites par des groupes Aymara pour abriter les restes momifiés des notables de leur société. Ces tours se dressent par groupes de 3 ou 4 dans un paysage désertique traversé par une antique route qui reliait la jungle au Chili.
Plus d’infos sur le blog : http://songkol.com/WordPress3/les-beautes-de-sajama/

> Chapelle peinte de Curahuara de Caranguas

Sur la route vers le PN de Sajama, nous faisons un stop dans le village de Curahuara de Caranguas dont l’église abrite de très jolies peintures murales. On nous la décrit dans le guide comme la chapelle Sixtine de l’Altiplano, nous ne sommes pas déçus, c’est en effet ravissant et surtout très inattendu. Possibilité de visite guidée par le prêtre roumain. Bivouac pas passionnant sur le parking de la grande place.
GPS : -17.84276, -68.40881
Plus d’infos sur le blog : http://songkol.com/WordPress3/les-beautes-de-sajama/

PEROU

En résumé : Un incontournable de l’Amérique du sud. On a aimé (dans le désordre) : explorer à pied la péninsule de Capachica avec d’époustouflantes vues sur l’hypnotisant lac Titicaca. La ferveur autour des processions des candidats en campagne électorale. Le fascinant monasterio de Santa Catalina d’Arequipa, la belle coloniale. La vie rurale, les cultures en terrasses, la marche vers les sépultures incas de Sh’Iqra et le vol plané des condors dans le canyon del Colca. Les marches autour des lacs glaciaires Llanganuco de la Cordillera Blanca. Le spectacle fantastique autour de la citadelle Machu Picchu. Goûter au rafraichissant ceviche le long de la côte. Une initiation au sandboard sur la dune jaune dorée de l’oasis de Huacachina.

> Raccourci entre Trujillo et le canyon del Pato
Il y a moyen d’éviter de faire le crochet par Chimbote en empruntant une route privée (petit péage). Les points d’accès sont ici : S8.66429 W78.30117 (pont derrière une grille) et S8.64801 W78.62071 (sur la panam). Les employés sont habitués. La route est une piste bien entretenue qui traverse une zone désertique et longe un cours d’eau.

> Ica : cours gratuit de sandboard pour les enfants

Laurent (Lorenzo pour les locaux) offre des cours gratuits de sandboard pour les enfants, tous les samedis en fin d’après-midi (prêt du matos compris). Ce Suisse francophone se bat pour proposer une découverte plus en douceur des dunes de l’oasis de Huacachina. Y’en a bien besoin ! Bonne ambiance partagée avec les enfants du village. D’autres écoles devraient ouvrir sur les nombreuses autres dunes de la côte péruvienne.
Point GPS
bureau de l’école internationale de sandboard : S14.08671 W75.76390
Pour info, dans la journée nous stationnions à l’ombre des arbres en face de son agence (S14.08680 W75.76398), et le soir nous dormions sur le parking des buggys (S14.08881 W75.76320). La seule tienda de l’oasis qui vende du pain est ici : S14.08857 W75.76289
Des photos sur notre blog : http://songkol.com/WordPress3/les-dunes-de-huacachina-et-la-mer-de-paracas/

> Lac Titicaca : péninsule Capachica

Un très bon souvenir. Sur les rives péruviennes du lac Titicaca, nous avons bivouaqué à deux pas de la Casa de Felix située dans le hameau Santa-Maria (qq km après Llachon). Nous dormions dans notre CC et prenions les repas chez Félix et sa femme avec une vue panoramique sur le lac. Ils peuvent organiser l’aller/retour sur les iles du coin (Taquilé nous a bien plue même si elle est assez touristique). Jolie rando jusqu’au sommet de la péninsule. Goudron jusqu’à Capachica puis piste d’accès tout à fait praticable jusqu’au point GPS (un grand panneau en bois indique « Casa de Felix »)
Points GPS du bivouac : S15.72753 W69.76935
Des photos sur notre blog : http://songkol.com/WordPress3/premier-pas-au-perou/

> Vallée de Colca (condors)

A 3300m d’altitude environ se trouve la Cruz d’El Condor au dessus du canyon de Colca. Là, le matin, un fabuleux spectacle nous est donné par des condors de plus de 3m d’envergure, qui, profitant des courants d’air chaud, s’élèvent sans battement d’aile. GPS : -15.61242, -71.90433
Rando au départ du village de Coporaqué de l’autre côté du rio Colca. La marche, dans un paysage de terrasses, nous conduira jusqu’au pied de la muraille où se dresse les sépultures pré incas Ch’Isra.
Rando au départ d’Oyouyu qui domine un beau paysage de terrasses. Bivouac possible mais en pente… GPS : -15.64214, -71.66604
Plus d’infos sur notre blog : Les condors du canyon de Colca

> Salines de Maras
Vues d’en haut, elles offrent un spectacle à couper le souffle. Il y a là une source saline qui alimente, grâce à un réseau de canaux, une multitude de petits bassins creusés à flanc de montagne. Exploitées depuis des millénaires, restaurées par les Incas, elles sont toujours exploitées. On compte plus de 4000 bacs, alimentés par le débit tiède d’une source salée.
Plus d’infos sur notre blog : Cusco et sa vallée sacrée

> Machu Picchu : accès par Santa Teresa

Absolument aucun problème d’accès jusqu’à Hidroelectrica avec un camping-car. Il y a des engins de chantiers beaucoup plus imposants qui y travaillaient lors de notre passage.
1 – Cusco à Santa Maria en CC- route asphaltée en parfait état (5-6 heures)
2 – Santa Maria à Santa Theresa en CC – piste en bon état (1 heure). A signaler, un pont dont le poids maximum supporté est de 3 tonnes: on l’a pris à l’aller mais on est passé par le petit gué au retour sans problème.
3 – Santa Theresa à la centrale hydraulique Hydroeletrica en CC. Piste en bon état (20 mns). Possibilité de stationner le camping-car moyennant rétribution du gardien (15 sol par jour).
4 – Hydroelectrica à Machu Picchu pueblo (ex Aguas calientes) à pied : 3 heures de marche le long de la voie ferrée. Aucune difficulté particulière. Bien indiqué et on croise du monde le long des rails!
GPS du parking Hydroelectrica : -13.17354, -72.56542
Plus d’infos sur notre blog : Z’étiez où????? Au Machu Picchu!!!!!

EQUATEUR

En résumé : un petit pays qui offre à la fois cités coloniales, villages quechuas et forêt tropicale. On a aimé : les places ravissantes et les édifices religieux du 17e de Cuenca et Quito. Montagnes et vallées ondoyantes sur la route des volcans. Le paysage insolite des lacs glaciaux du parc de Cajas. Dormir sur les hauteurs de Banos face au volcan Tungurahua. Arriver dès l’aube pour le marché aux bestiaux de Saquisili. Les peintures tiguas et le panorama extraordinaire depuis le sentier de crête du Quilotoa. Gravir les flancs du cône massif du Cotopaxi. Observer le toucan et des centaines de papillons multicolores à Mindo. La tradition des wawas de pan du 2 novembre.

> Banos : bivouac face au volcan
Bivouac au panorama impressionnant sur le volcan Tungurawa. Accès par une longue piste tortueuse à virages serrés mais en bon état.
GPS : -1.38353, -78.43671
Plus d’infos sur notre blog : Banos et les volcans : du vert, du vert, du vert

> Saquisili : marché aux bestiaux

Marché authentique : petits cochons d’Inde (13$) tout prêts à se faire croquer au festin suivant… Sont également présents veaux (150$), vaches (250$), cochons (130$)… Visite à la ferme pour Anna et Nils. A noter que la Police accepte le bivouac sur son parking intérieur la veille et le jour du marché. Les touristes pouvant être nombreux, mieux vaut y arriver au petit matin.
GPS du bivouac :  -0.84152, -78.66609
Plus d’infos sur notre blog : Saquisili : une nuit au poste…

COLOMBIE

En résumé : mélange des cultures caribéennes, africaines et espagnoles, ce pays est une belle surprise. D’autant plus belle que les Colombiens ont à cœur de prouver que leur pays n’est pas celui que le reste du monde croit connaître. On a aimé (dans le désordre)  : les découvertes à venir au cœur de la cité perdue de San Agustin. Villa de Leiva, une charmante ville coloniale du 18e siècle. Suivre la culture du café dans une finca de café autour de Salento et à San Agustin. Le bord de mer paradisiaque du parc national Tayrona. Le musée de l’or à Bogota. Le quartier Getsimani de Cartagena.

> Bogota – Garage Iveco

Un garagiste fiable. Nous avons passé trois nuits au garage Iveco MUNDO CART DIESEL de Bogota ( N4.63831 W74.11394 ) pour y faire changer l’embrayage et le pare-brise, installer un pare-choc arrière, rallonger une plaque de protection du carter. Hernan, le propriétaire, a été charmant, professionnel et enchanté de voir des étrangers débarquer chez lui. Il a répondu à mes nombreux mails avant notre arrivée (c’est bien le premier !) et nous a trouvé un parquadero publico dans le quartier pour y passer la nuit de la veille de notre arrivée ( N4.63695 W74.11730 – 18.000/nuit). Nous avons dormi les autres nuits dans l’atelier (électricité, eau, wifi).
Faites lui parvenir une photo de la plaque d’identification de votre Iveco et il vous indiquera rapidement s’il a les pièces dont vous avez besoin. Pour info, Hernan nous a proposé un pare-brise original IVECO à 1.720.000 et un national homologué à 450.000. J’en ai profité pour faire un plein de répuestos qu’il avait en stock (filtres, courroie de distrib,…). Le garage officiel Iveco se contente de vendre des véhicules neufs.
En résumé, on vous le recommande.
Plus d’infos sur notre blog : Une adresse en or à Bogota

> Bogota – revendeur pneus Michelin Agilis
les 195/75R16 Michelin Agilis sont dispos en grande quantité à 100€ ici : N4.63387 W74.11346

> Route Popayan -> San Agustin -> Espinal

La route Popayan – San Agustin est en travaux (2015) : c’est une alternance de tronçons bétonnés nouveaux et piste correcte (trous remplis d’eau). A noter, qu’en amont de San Jose de Isnos, il y a 5 km de piste mauvaise (trous remplis d’eau + boue + revêtement irrégulier) mais franchissable si on prend son temps. Nous avons mis 4h30 sans compter le picnic au milieu.
De San Agustin à Neiva, ca tourne bien au début (comme d’hab’ quoi 🙂 ) puis c’est une alternance de plateaux où l’on roule bien, séparés par une courte série de virages plus serrés et donc moins rapide.
De Neiva à Espinal, ca va beaucoup plus vite avec de belles courbes rapides à 70-80 km/h.
Pour info, il faut compter presque 5h pour faire Espinal-Salento.
Sur le chemin, à proximité de Neiva, nous avons bivouaqué face à l’observatoire du désert La Tatacoa. Ceux qui veulent se rafraichir prendront la piste une petite dizaine de km jusqu’à la piscina mineral (N3.23509 W75.11689). L’accès au Desierto La Tatacoa se fait facilement depuis Neiva (asfaltado) mais on a rencontré une famille qui est partie/arrivée par la piste qui commence/finie ici N3.47168 W75.15043. C’était rock’nroll mais ils sont passé avec un CC Mercedes 4×4.
Un peu plus au nord (au sud de Guamo), nous vous recommandons le bivouac dans une station service Terpel : N3.87525 W75.04534. Rien d’extraordianire mais vous y trouverez une petite tienda, wifi, toilette/douche, resto, terrasse un peu à l’abri de la route, cuidador avec fusil à pompe… On en demandait pas plus.
Des photos sur notre blog : Tatacoa et son désert
Des photos sur notre blog : La Colombie nous ouvre ses portes

> Villa de Leiva : bivouac dans le village

Bivouac comme je les aime, au coeur du village mais pas trop, à l’ombre d’un bel arbre. Prise électrique au pied du lampadaire.
GPS bivouac : 5.63491, -73.52057

PANAMA

> Passage frontière Panama vers Costa Rica
Les deux douanes se situent à qq centaines de mètres l’une de l’autre. Guichet automatique à mi-chemin entre les deux frontières sur la droite.
PANAMA
Migracion : au tampon d’entrée s’ajoute celui de sortie
Aduana : une visite du véhicule et ensuite un papier à faire viser par la migracion
COSTA RICA
Migracion : fiche à remplir puis faire tamponner le passeport (90 jours)
Aduana : deux fiches à remplir + assurance à se procurer à 10m à gauche du bureau de la Aduana (34 $USD pour 3 mois) + copie du passeport (double page avec la photo + page du tampon du visa) + copie de la carte grise (recto et verso) + copie de l’assurance. Contrôle des papiers puis du véhicule et finito ! Pas de fumigacion demandée.

> Volcan Baru : un bivouac au frais
Une alternative à Boquete est de bivouaquer au pied Ouest du volcan Baru : N8.80424 W82.58224. Quel plaisir de retrouver des nuits bien fraiches !
L’accès se fait par N8.81913 W82.61658. C’est une route mi-goudronnée mi-piste. Prenez votre temps.
De nombreuses possibilités de bivouac 1km avant et, si vous avez la chance de rencontrer le propriétaire des lieux pas trop tard, possibilité aussi d’avoir l’autorisation de bivouaquer au sommet d’une coline du coin pour avoir une belle vue sur la plaine vers la mer.
Avant de vous perdre là-haut, n’oubliez pas de faire vos courses à Volcan.
Des photos sur notre blog : Noël au Panama…

> Chiriqui : usine à gaz
Sur la Panamericaine, à 5 km à l’Est de David, la station Tropigas recharge les bouteilles de gaz : N8.41716 W82.35556 – 10$USD les 9 kg de propane.

> Punta Chame
Le bivouac tout au bout de la pointe (N8.65198 W79.69863) n’est plus accessible depuis que le propriétaire du terrain a installé une chaine. Nous avons dormi à proximité de l’hôtel Casa Amarillo tenu par un couple de Français. Accès à la piscine moyennant 5USD. Punta Chame perd de son intérêt sans ce beau bivouac de bord de mer… C’est mon avis.

COSTA RICA

En résumé : Après plusieurs mois passés dans les montagnes arides des Andes, le Costa Rica m’est apparu comme un petit paradis terrestre par sa biodiversité exceptionnelle. On a aimé (dans le désordre) : l’étonnante proximité avec la vie sauvage. Fêter le nouvel an sous l’œil de aras flamboyants perchés dans les cocotiers de la plage Pan Dulce (Osa). Une balade nocturne autour de la station biologique La Gamba (Osa). Observer un paresseux dans le parc Manuel Antonio. Me détendre dans les sources d’eau thermale sauvage autour du volcan Arenal. La route côtière entre Mal Païs et Samara. Assister à la naissance et au relâcher de 99 tortues marines à Montezuma. M’initier au surf à la playa Santa Teresa.

> Playa Pan Dulce

L’un de nos meilleurs bivouacs. Hamacs à l’ombre sous les palmiers, plage mi-sable mi-rochers, perroquets aras  singes hurleurs, pélicans qui chassent, source d’eau douce pour se rincer,… Nous y avons passé des journées à regader le temps qui passe.
GPS bivouac : 8.39775, -83.2814
Plus d’infos sur notre blog :

> Trois piste de Playa Mal Païs à Samara

Trois options possibles :
1 – la plus longue : le grand détour, tout goudron ou presque, en passant par Cobano, Paquera, Nicoya = 6h de route
2 – la plus courte et aventureuse : piste 4×4 qui longe la côte avec un passage de 3km sur la plage au nord de playa Manzanillo (bien calculer son coup pour passer à marée basse) = 3h
3 – l’intermédiaire : la piste des trois rivières passant par Playa Manzanillo, Bethel puis la n°160 (N9.69455 W85.17014) en direction de San Francisco (N9.74581 W85.21231),… = 4h
Nous avons pris la 3e option, les rios étant assez bas en janvier (saison sèche) : 30-40cm d’eau claire avec un fond plat fait de petits cailloux tassés, mais il ne faut pas les traverser n’importe comment… Les initiés le savent peut-être déjà, mais il faut commencer par longer la berge qq mètres vers l’aval (les roues déjà dans l’eau) puis rejoindre l’autre berge en décrivant un arc de cercle (suivre ce qui ressemble à un mini-barrage) puis remonter l’autre berge qq mètres vers l’amont (toujours dans l’eau) jusqu’au point de sortie. Si c’est une première pour vous, attendez qu’un local vous montre le chemin. Evitez de reconnaitre le terrain à pied car les crocos sont dans le coin…
Vous retrouverez le goudron environ 10km au sud de Samara.
Page de notre blog : De Mal Païs à playa Grande, en passant par Samara: la tournée des plages

> Montezuma : plage, tortues, cascades et bivouac

La route d’accès à Montezuma depuis le port de Paquera est goudronnée puis piste en terre à partir de Cobano. Attention : les véhicules en « puissance diminuée » auront du mal à remonter les 300m goudronnés à l’entrée du village : une descente très raide et en zigzag vous attend. L’autre accès par le sud est pire : succession de trois bouts de pistes assez raides aussi. A vous de voir…
Nous avons bivouaqué à qq mètres de la plage et à l’ombre des arbres (pas de cocos !) : N9.65633 W85.06615 Vous y croiserez d’autres voyageurs en véhicule ainsi que des backpackers sous leur tente. Ambiance paisible. Pas de musique lors de nos deux nuits en semaine.
Un refuge pour tortues, un peu plus loin sur la plage (maison en bambous), organise gratuitement des relâchés de tortues nées dans la nuit précédente. Très sympas à faire avec des enfants. Possibilité d’en savoir plus en discutant avec les volontaires sur place.
Les fameuses trois cascades sont accessibles via un sentier qui démarre à droite juste après le premier pont sur la route vers Cabuya : N9.65059 W85.06959. Parking payant possible au départ du sentier mais mieux vaut laisser le véhicule sur la plage (parking en pente plus adapté à des voitures qu’à des CC). Première cascade sympa (eau fraiche) mais beaucoup de monde. L’accès aux deux autres cascades est plus difficiles mais faisables sans enfants.
Le guichet automatique du centre-village fonctionne mais il semble qu’il ne soit pas souvent approvisionné.
Page de notre blog : De Mal Païs à playa Grande, en passant par Samara: la tournée des plages

> Ferry Puntarenas <—> Paquera
Les ferrys Naviera Tambor prennent tous types de véhicules, du vélo à l’autobus. Il y a de la place pour tout le monde ! Rien à voir avec la barge du Titicaca 🙂
RDV à l’embarcadère : N9.97750 W84.84823. Garer son véhicule dans la file de stationnement dédiée. Un agent de la compagnie remet un papier qui spécifie au guichetier la catégorie de votre véhicule. Aller prendre son billet au guichet de la compagnie Naviera Tambor située dans le restaurant de l’esquina. Nous avons payé 19.000COL pour un CC, 2 adultes et un enfant (enfant de 2 ans ne paye pas). Compter une bonne heure de traversée. Départs à 5h, 9h, 11h, 14h, 17h et 20h30 (à vérifier sur leur site navieratambor.com). Il est conseillé d’arriver une bonne heure avant le départ si vous traversez le we.
Page de notre blog : De Mal Païs à playa Grande, en passant par Samara: la tournée des plages

> PN Manuel Antonio : guide francaise, café panoramique

Pour information, les cabinas Ramirez sont fermées définitivement (loi littoral). En poussant la route un peu plus loin, nous avons fini sur un grand parking (N9.38958 W84.14688) qui prend 4.000COL pour 1jour+1nuit. S’il est sans intérêt (pas de commodités et peu d’ombre, sauf si on se gare tout au fond) il a quand même l’avantage d’être proche de l’entrée du PN Manuel Antonio et de la plage. A noter qu’un groupe de singes capucins passe au fond du parking vers 15h.
Nous avons fait la visite du PN Manuel Antonio avec Estelle Mansuelle, une guide ornithologique toulousaine qui vit au Costa Rica depuis plusieurs dizaine d’année. Son numéro : +506-9719-20-65.
Enfin, nous vous recommandons de boire un batidos (jus de fruit) sur la terrasse du bel hotel Mariposa (N9.40511 W84.15744). Du sommet de la coline, au couché du soleil, vous aurez une vue splendide sur toute la baie. Magnifique ! Possibilité de se baigner dans la piscine à débordement moyennant 10$USD. Highly recommended !
Page de notre blog : Les animaux du parque Manuel Antonio

> Volcan Arenal : rivière d’eau chaude
Si vous souhaitez vous baigner gratuitement dans les sources chaudes du volcan Arenal, rendez-vous à la sortie de Fortuna au N10.48860 W84.72308
De l’autre côté de la route par rapport au parking, en contre-bas, passez une barrière jaune. Le chemin n’est pas très engageant. Vous vous retrouverez en qq mètres sous le pont de la route. Soit vous prenez à gauche sous le pont et vous trouverez des bassins naturels derrière un mur marquant la propriété privée de l’hotel du coin, soit vous partez sur la droite pour une toute petite marche qui vous emménera vers des bassins naturels sous les arbres.

> Jaco : bivouac sous les cocotiers, surf, shaper
A l’extrémité sud de la plage de Jaco, plus grande station balnéaire d’Amérique centrale SVP, vous trouverez un bivouac à l’ombre des cocotiers et sans commodités : N9.59805 W84.62092
Face à la plage de petits galets, les vagues à marée haute sont propices à l’apprentissage du surf. Et si l’envie vous prend d’acheter une « tabla » (surf) il suffit de remonter la rue d’une centaine de mètre pour trouver LE shaper de la région : N9.59913 W84.61755
Bonnes vagues !

> Passage de frontière vers le Nicaragua à Penas Blancas
COSTA RICA (Penas Blancas)
– Aduana : N11.20981 W85.61238
– Migracion : N11.21210 W85.61089
– Bivouac la veille, à la finca Canas Castillo : N11.12197 W85.59427
– taxe de sortie de 8$us/pers à prendre avant immigration avec justificatif
– 1 photocopie de l’autorisation transit pour l’aduana
NICARAGUA (Sapoa)
N11.21846 W85.61297
– à l’entrée, fiche avec le n° immat du véhicule à remplir
– passage Ebola avec ticket à conserver pour immigration
– Fumigation 4$us
– Immigration 12$us/pers avec ticket Ebola
– assurance obligatoire 12$us pour 1 mois
– chercher le douanier (tee-shirt bleu ciel) pour contrôle véhicule et signature fiche de l’entrée remplie.
– Aduana : fournir la fiche + passeport + carte grise + permis international.
– Muni de l’importacion temporada, retourner au même bureau que l’assurance pour payer la taxe touristique 5 $us et tampon de la police.

NICARAGUA

> Passage de frontière vers le Honduras à Somotillo
NICARAGUA (Somotillo)
– immigration : 2 $us/pers et pas de tampon de sortie
– aduana : rendre l’importacion temporada
– bivouac possible au parquadero (30 cord) N13.03461 W86.89915
HONDURAS
N13.06222 W86.95689
– immigration : 3 $us/pers
– aduana : passeport, carte grise et permis international (+ 2 photocopies de chaque)
– aduana : 35 $us à la banque à coté et faire 3 + 2 photocopies du passeport (véhicule noté) et du formulaire

HONDURAS

> passage de frontière vers le San Salvador à El Amatillo
HONDURAS
N13.59666 W87.76517
Migracion et aduana gratuits et gérables seul. La aduana, dans le grand bâtiment au milieu de l’avenue, est officiellement ouvert toute la journée mais personne ne prends le relais à la pause déjeuner.
SAN SALVADOR
N13.59790 W87.76779
Attention, la douane salvadorienne est à 5km de la migracion au point : N13.58327 W87.79731
A la aduana, stationner le véhicule devant le dock du hangar pour l’inspection.

SAN SALVADOR

> route pour éviter la capitale
Sur les conseils de routiers salvadoriens, nous avons évité le traffic de la capitale en prenant la rocade « Carratera de Orro » qui passe bien au nord de la city. En venant de l’est du pays, il faut suivre la direction Santa Ana. La Panamericaine quitte la rocade au point N13.73348 W89.06574. Les deux se retrouve au nord-ouest à Chanmico au point N13.78120 W89.37433.

> passage de frontière à Las Chimanas vers le Guatemala
Nous avons choisi Las Chinamas plutôt que San Cristobal (qui est sur la Panam) car la route d’accès était réputée en meilleur état. Attention, cette frontière suppose de passer sur un pont limité à 8 tonnes.
SAN SALVADOR
N14.01789 W89.90542
RAS
GUATEMALA
N14.02053 W89.90930
– Migracion : 10 Q$ sans reçu
– Aduana : ils font les photocopies dont ils ont besoin. Taxe de 160 Q$. Vignette de l’importation temporaire à coller sur le pare-brise.

GUATEMALA

> route de Tikal à Palenque
La frontière de El Ceibo est celle à prendre entre Tikal (Guatemala) et Palenque (Mexique) : 400 km de route impeccable, frontière rapide.
GPS : 17.260162, -90.987740

> Piste Lanquin <—> Fray Bartolome

La route n°5 de Lanquin à Fray Bartolome de las Casas n’est pas du tout dans l’état annoncé sur les cartes ou sur les cartes OSM. C’est une piste à partir de l’embranchement qui descend vers Lanquin (N15.59090 W90.05582) jusqu’au point N15.71618 W89.94008 . Après ce dernier point, la route est en revanche du billard (lignes droites plates sans virages) jusqu’à Modesto Mendez situé sur la CA13 qui monte vers Tikal.
Concrètement, dans le sens ouest-est, la piste est large et en travaux d’élargissement, puis à partir de Campur, c’est une piste étroite et mal entretenue : pas d’ornières particulières mais une piste hérissée de cailloux. Pour donner une idée du temps de parcours, nous avons mis 4h30 (44km !) de Lanquin jusqu’au point où nous avons retrouvé le goudron, puis 3h (170km) pour rejoindre la finca Ixobel.
En résumé, on ne recommande pas cette option pour ceux qui sont pressé mais elle vaut le détour pour ceux qui souhaitent traverser une belle région montagneuse et reculée du Guatemala.
Page sur notre blog : Les Mayas étaient à Tikal…nous aussi!

> Semuc Champey : bassins aux eaux cristalines

Nous avons bivouaqué à l’hotel Recreo : N15.57597 W89.98386
Si les 4×4 pourront emprunter la piste de Lanquin à Semuc Champey, en revanche les autres préféreront monter dans l’un des nombreux 4×4 qui font la liaison (30 à 40 min). Vous aurez de meilleurs prix si vous partez de la municipalidad. Mieux vaut arriver à Semuc Champey vers 9h avant le flot des touristes, afin d’avoir le temps de faire d’abord la petite grimpette jusqu’au mirador puis de redescendre se baigner seul dans les bassins. Possibilité de laisser ses affaires dans des consignes fermées.
Des photos par ici : En route pour Semuc Champey

> Lago Atitlan : bivouac

Une alternative au bivouac payant de l’hotel Vision Azul est le parking en bord de lac au point : N14.73611 W91.15745 Si c’est pas le plus beau des bivouacs, on est proche de la ville, face aux volcans et à proximité de l’activité matinale des guatémaltèques. Pas d’eau ni d’électricité.
Il semble que le parking chez le français Pierre (N14.72318 W91.24984) soit une très bonne option. Nous n’avons eu que de bons échos.
Des photos du lac par ici : http://songkol.com/WordPress3/lac-atitlan-et-santa-elena-la-belle-finca/

> passage de frontière à Las Chimanas
Nous avons choisi Las Chinamas plutôt que San Cristobal (qui est sur la Panam) car la route d’accès était réputée en meilleur état. Attention, cette frontière suppose de passer sur un pont limité à 8 tonnes.
SAN SALVADOR
N14.01789 W89.90542
RAS
GUATEMALA
N14.02053 W89.90930
– Migracion : 10 Q$ sans reçu
– Aduana : ils font les photocopies dont ils ont besoin. Taxe de 160 Q$. Vignette de l’importation temporaire à coller sur le pare-brise.

> Passage de frontière vers le Bélize
GUATEMALA
N17.05760 W89.15047
Au pont qui précède la frontière, taxe de passage dans la ville de Melchor : 50Q
– Aduana : rendre le doc d’importation temporaire avec l’étiquette du pare-brise collée dessus
– Migracion : taxe de 20Q par adulte
Possibilité de revenir dans les 90 jours de l’autorisation de transit à condition de faire une photocopie contresignée par l’aduana pour ne pas payer 160 Q$
BELIZE
N17.05778 W89.14912
– Fumigacion : 10$BEL
– Aduana : 30$BEL
Attention : inspection des douaniers qui interdisent fruits, légumes, viande et alcool
Assurance dans des cabanas à droite à la sortie de la frontière

MEXIQUE

GUATEMALA, BELIZE, YUCATAN (1 mois) : Le pays des Mayas, aux paysages variés qui m’a ravi pour ses vestiges isolés dans la nature. On a aimé (dans le désordre) : escalader au petit matin les pyramides de Tikal et Palenque. L’imposant El Castillo de Chichen Itza. La vie hors du temps et la plongée en apnée dans les eaux turquoise de Caye Caulker (Bélize) et de Tulum (Yucatan). Rencontre avec une communauté Mennonite de Lamanai (Bélize). Le lac Atitlan, l’un des plus beaux avec les volcans qui le bordent. Les bassins d’eau cristalline de Semuc Champey. Tikal, un site splendide en pleine foret vierge. Antigua, l’une des plus belles villes coloniales du Guatemala. L’architecture et la richesse de l’artisanat indigène à Saint-Cristobal-de-las-Casas. Les rituels païens dans l’église de San Juan de Chamula. Une rencontre mitigée avec des zapatistes à Oventic. L’eau limpide et le caractère énigmatique des cénotes (Yucatan).

> route de Tikal à Palenque
La frontière de El Ceibo est celle à prendre entre Tikal (Guatemala) et Palenque (Mexique) : 400 km de route impeccable, frontière rapide.
GPS : 17.260162, -90.987740

> Chichen Itza : bivouac au cenote de Yokdzonot

Une alternative aux parkings bruyants des hôtels Stardust et Piramid de Chichen Itza peut être d’aller sur le parking du cenote de Yokdzonot à 15 minutes à l’ouest de la ville. La route MEX185 est bonne et toute droite. A quelques mètres du bivouac vers le village, possibilité de prendre un repas au parador ecoturistico (jeux pour enfants, toilettes et douches extérieurs !).
Point GPS : N20.70687 W88.73045
Page sur notre blog : L’eau fraîche des cenotes et les Mayas de Chichen Itza

> Mexico City : un permit pour rouler tous les jours
Le Pase Turistico permet d’être exempté du programme anti-pollution « Hoy dia no circula » de Mexico Ciudad et les villes autour. Il ne fonctionne que pour les véhicules mis en circulation après 1993. Pour l’obtenir, il suffit de faire les démarches sur le site internet suivant et d’afficher le papier derrière le pare-brise : http://www.paseturistico.df.gob.mx
Pour information, nous avons rencontré un couple qui a dût payer une amende de 4000pesos car ils circulaient un jour où ils n’auraient pas dû.

> Passage de frontière depuis le Bélize à Chetumal
BELIZE :
N18.48546 W88.39901
– Taxe de sortie de 75$BEL
MEXIQUE :
N18.50418 W88.39118
Bâtiments tous neufs
– aduana : importation temporaire gratuite pour moins de 7 jours ou sinon 59$USD pour 10 ans. Remplir une fiche recensant les équipements inclus dans le véhicule (ordi, CB, MP3, air conditionnée, four, outils, micro-onde, sèche linge !…)
– migracion : 25$USD par passeport pour 180 jours.

> BAJA : bivouac isolé La Gringa dans la bahia Los Angeles

Un bivouac sous les étoiles comme on les aime. Après avoir fait le plein d’eau et vos courses, partez plein nord par une piste sablonneuse mais praticable en camping-car jusqu’au bout de la baie. Poisson frais auprès des pêcheurs qui posent les filets devant la plage. Les baleines et les requins marteau passent dans le coin. Ni eau ni électricité sur place.
GPS Bivouac : 29.03811, -113.54951
Page sur notre blog : Ultime Mexique, La Baja California et ses plages

> BAJA : bivouac playa Ligui

UnGPS bivouac : 25.74146, -111.25788

> BAJA : route vers San Felipe

Dans le sens sud-nord, la route BCN5/MEX5 entre la MEX1 et San Felipe commence par 35km de piste (praticable en CC) puis le goudron tout neuf revient au point :
N29.61256 W114.39653
A San Felipe, nous avons dormis au Pete’s Camp : N31.13453 W114.88951
Camp de retraités américains. Atmosphère paisible. Les amateurs de palourdes profiteront de l’une des plus grandes amplitudes de marée (nous a t-on dit…). Gilles, un perpignanais installé dans le coin depuis plusieurs années, est boulanger à proximité.

> Passage de frontière à Mexicali (Calexico côté USA)
Ne faites pas la même erreur que nous. Si vous souhaitez rendre le papier+autocollant de l’importation temporaire mexicaine, ne vous pointez pas au point de passage du centre-ville (N32.66511 W115.49635) mais à 10km à l’Est (N32.67280 W115.38786) qui lui possède un bureau de la Aduana (N32.66933 W115.38888) habilité à clore votre importation temporaire.

USA

On a aimé (dans le désordre) : admirer parmi les plus belles peintures rupestres nord américaine à la Great Gallery (Canyonlands). Le couché du soleil sur le Little painted desert (Winslow). Le sentier escarpé et la superbe vue panoramique depuis Angels landing (Zion). Les versants granitiques et les plateaux alpins de Yosemite. La highway 12 , la plus belle route de l’Utah. Camper face aux monolithes rouges de Monument valley et dans la moins connue valley of the Gods. Le Las Vegas d’antan au musée des néons à l’air libre. Marcher quelques heures dans l’immensité minérale du Grand Canyon. Un picnic « off the grid » au Presidio (San Francisco). L’extraordinaire beauté offerte par l’érosion dans les districts de Needles et Island in the sky (Canyonlands). Le double O à Arches, les cheminées de fées colorées de Bryce. Le défilé époustouflant du lower Antelope Canyon. La rencontre avec un ours au détour d’un sentier (Yosemite).

> PN Bryce canyon – bivouac dans les bois
Si le campground NF (N37.60936 W112.26062) ne vous tente pas (30$ avec dump et eau potable), voici ci-dessous les coordonnées d’un bivouac dans la Dixie national forest, à 15 minutes à l’ouest de l’entrée du parc :
N37.62647 W112.22790
Accès facile depuis une piste en très bon état (East fork road) à prendre 13km plus au nord depuis la UT12 (N37.70489 W112.20174).
L’accès au parc peut se faire en rebroussant chemin jusqu’à la UT12 ou en continuant la piste du bivouac qui coupe à travers champs, entre prairie et forêt. Ne pas oublier de bifurquer vers le nord au carrefour N37.62637 W112.19320, car la piste est fermée à N37.62713 W112.18444. Vous déboucherez sur la UT63 au niveau de N37.65566 W112.16258
Plus d’infos sur notre blog : On ne s’arrête plus: au tour de Bryce canyon!

> PN Arches : Bivouac à la limite du parc

Un bivouac, gratuit, seul dans la pampa, en bordure du parc, sans avoir à faire la queue le matin à l’entrée, c’est possible ! C’est par ici : N38.80882 W109.68675
Nous l’avons trouvé en prenant la piste (très bonne condition) d’une 15aine de km qui démarre dans le parc à : N38.76835 W109.58867
Nous y avons croisé des rangers à qui de toute évidence cela ne posait pas de problèmes que nous campions là à 100m de la limite de leur parc. Sinon nombreuses possibilités de campground sur les berges du Colorado, au nord-est et sud-ouest de Moab (22$).
Plus d’infos sur notre blog : Les arches d’Arches

> Commander ses pneus sur internet
Plusieurs voyageurs en cc européens m’avaient prévenu de la grande difficulté de trouver du 195/75R16 aux USA. Il suffisait en fait de les commander par internet et de les faire livrer sur son chemin… Ce que nous avons fait à Las Vegas via le site http://www.tirerack.com
Je recommande de vous mettre en contact avec Porter qui nous a été d’une grande aide : porter@tirerack.com
Pour information, l’opération d’achat+pose des 6 pneus nous est revenu moins cher qu’au Mexique.

> Monterey : demandez Eric pour une visite en français

Si vous souhaitez une visite de l’aquarium en français, demandez Eric (nom à confirmer…) un français d’une trentaine d’année originaire d’Annecy qui vit aux USA depuis 15 ans. Ce passionné de plongée sous-marine travaille à l’aquarium du mardi au samedi. Il sera ravi de rencontrer les francophones passant par là.
Plus d’infos sur notre blog : Les méduses de Monterey