Cafayate, des vignes et du fromage

Nous remontons un peu plus vers le Nord pour retrouver la riche région viticole de Cafayate. Un fameux vin blanc, le Torrontes, y est notamment produit. Le soleil enfin revenu, nous ne boudons par notre plaisir en faisant quelques dégustations dans les bodegas des environs. On recommandera celle de Domingo Molina avec vue imprenable sur la vallée et …du wifi à volonté! Oui, cela peut vous sembler bizarre que je parle souvent du wifi, à vous qui êtes confortablement installés dans votre canapé ou à vous là-bas qui êtes en train de rentrer du boulot tout en surfant tranquillement sur le net… Mais c’est quand on ne l’a plus que l’on comprend la chance que nous avions !!! Comme nous n’avons plus d’abonnement téléphonique, nous n’avons plus non plus internet ! Désormais, c’est une longue traque (et je commence à être plutôt bonne) du bon réseau wifi qui nous permettra de récupérer nos mails, en envoyer, appeler via skype et voire télécharger les derniers épisodes de Game of thrones!!!! Station service, panaderia, hôtel, particulier distrait qui oublie de verrouiller son réseau, … le wifi peut être n’importe où! Au début du voyage, je devais missionner Lionel pour aller demander la clé du wifi (ça lui arrivait même d’utiliser cet atout comme monnaie d’échange lors de nos négociations), désormais je me débrouille comme une grande! Même Anna connaît les deux ou trois mots magiques en espagnol qui sont sensés nous donner accès au monde virtuel! Wifi addict je suis devenue…j’en ai rencontré d’autres.
Juste avant, dans la matinée, nous avons fait la visite d’une chèvrerie (Las cabras de Cafayate) : si les 400 chèvres viennent direct depuis la Suisse, en revanche ils n’ont pas appris à préparer nos Pélardons! Nos petits palais français ont du se contenter de fromage de chèvre à patte dure (type Gouda) qui ont, on leur accorde, un début de quelque chose d’intéressant. Il faut dire qu’on part de loin ici avec tout ces fromages sud-américains qui n’ont vraiment aucun gout. Du plastique !

 

2 thoughts on “Cafayate, des vignes et du fromage

  • 31 mai 2014 à 14 h 31 min
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    Bravo Nelly, tes articles sont « savoureux », sur plus que les fromages de Domingo Hnos. Effectivement, j’apprécie beaucoup leur vins, mais l’histoire de leur élevage de chèvres est interressant.
    Pablo Domingo, alias Palo (je ne sais pas si il est toujours en vie) était un camioneur de Cafayate, avec un esprit d’entreprise. Ces camions marchant bien, il commence avec les vignes, vend son raisins à des caves du coin. Quand il voit que le vin du coin prend de la valeurs, il commence à faire son propre vin et monte sa cave, et ses enfants commencent aussi dans l’affaire familiale. Ses camions revenants souvant vides, il ramènne du « guano » de chèvre de Santiago de l’Estero pour abonner les vignes. Les affaires vont bien et ses camions n’ont plus de place pour ramener du guano, donc vient l’idée d’élever des chèvres sur place. (le « cabrito », chevreau, est un plat très apprécié a Cafayate) Un de ses fils ingénieur agronome, est celui qui monte cette affaire, et le tour est joué.

    Bravo, bonne continuation, et suivons votre roman photo.
    Bisous aux enfants

  • 31 mai 2014 à 10 h 25 min
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    alors, là, non ! ce ne sont pas les fromages sud américains qui n’ont aucun gout, ce sont les fromages français qui puent et qui sont immangeables, haha
    comme quoi, dans la vie, tout dépend de comment on regarde les choses 😉
    merci pour vos superbes photos !

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