A Montevideo, Anna fête ses 5 ans

Cinq. C’est pas quatre ou six, c’est pas 3/4 ou « et demi », c’est cinq, cinq comme 5 ans, cinq printemps qu’une petite fleur illumine notre jardin. « Mais… c’est aujourd’hui que j’ai cinq ans? A partir de quand ? », me demande Anna ce matin. Mais oui ma poulette, c’est maintenant et tout de suite! Nous sommes allées dans la matinée dans la meilleure pâtisserie de Montevideo (dixit Laura de la Posada) et avons demandé un gâteau à la fraise, avec plein de crème. Nous sommes reparties avec un énorme gâteau, dont nous ferons d »ailleurs profité les hôtes de l’hostel. Déjeuner spécial Anna avec des oeufs brouillés, « j’adooore », et dessert de folie avec Coca, gâteau, bougies et musique. C’est quand même pas mal de fêter ses 5 ans à Montevideo! Merci pour les cadeaux! Anna est ravie.

 

Punta Rubia : sous le soleil uruguayen

Hier soir, nous avons passé une très agréable soirée avec Olivier Chetanneau (qui s’occupera de la récupération du camping-car à Montevideo) et sa petite famille. Cela fait quelques années maintenant qu’ils habitent sur le continent sud-américain.

Mais, mauvaise nouvelle: le cargo a encore du retard… Il n’arrivera probablement pas avant mardi prochain, soit le 10 décembre… Tout doucement j’imagine mes petites baleines tant espérées à Valdès s’éloigner du rivage… La saison des baleines, c’est jusqu’à mi-décembre à peu près…

L’idée de passer encore le reste de la semaine à Montevideo ne nous enchante guère… Marre de la ville, surtout qu’il commence à faire chaud… Lionel nous a trouvé une destination de rêve, à quelques kilomètres de la Riviera uruguayenne : la Perdrera. Voiture louée grâce à Olivier jusqu’à mardi et c’est parti, à nous la mer, la plage, les pâtés…

C’est finalement dans la maison sur la plage de la pharmacienne de la Perdrera que nous élisons domicile pour ces quelques jours, dans un petit hameau, Punta Rubia. (70$ la nuit et c’est pas cher pour une maison donnant sur la mer). Trois pas et nous voilà les pieds sur le sable. C’est une immense plage à perte de vue, paradis des surfeurs avec des sacrés rouleaux qui nous font toutefois redouter un peu les bains… On ira quand même ! quand les 34°C à l’ombre auront eu raison de nous! Ah, les aventuriers du dimanche… On se rattrape avec des grillades et du vin uruguayen ! Mais le temps commence quand même à être un peu long, on est sur les starting-bloc et on a hâte d’être chez nous à la découverte du monde!!!

Mais les choses ne s’arrangent pas car lundi, nous apprendrons que le cargo n’est pas attendu avant jeudi!! et Olivier va tout faire pour que le camping car soit récupéré le vendredi car sinon c’est week-end et il faudra attendre lundi!!!  Non… pas ce lundi, l’autre! vous n’avez pas compris? C’est pourtant simple!  Ca veut dire qu’on a déjà 10 jours dans la vue…

J’annonce à Anna que l’on ne fêtera sans doute pas comme prévu son anniversaire dans le camping car mais bien à l’Hostel de Montevideo… Et là notre petite jeune fille réalise un truc: « le cadeau de Mamoune et Pam est dans le camping-car… » et oui… il va falloir attendre 🙂 Mais heureusement on a d’autres cadeaux sous le coude 🙂 ouf!

Montevideo, nous voilà!

Nous voilà depuis hier soir à Montevideo, Uruguay. Nous y sommes arrivés par bateau avec le Buquebus qui relie plusieurs fois par jour Buenos Aires à Montevideo. C’est un bel orage qui nous accueille à notre arrivée: pluie diluvienne, vent de folie. Lionel a tenté de nous convaincre d’aller à l’hôtel à pied mais finalement on a pas eu de mal à prendre un taxi! C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons découvert notre charmant hostel qui allait nous héberger ces prochains jours. La Posada el sur, située à quelques rues du port, est charmante, aménagée avec goût. Nous contactons dès le matin notre transitaire ici en Uruguay qui va nous aider à récupérer le camping-car. Il est français, ce qui facilite grandement les échanges. Olivier Chetanneau nous indique dores et déjà que le cargo a du retard et qu’il n’est pas attendu avant la fin de la semaine… Tant pis, nous allons découvrir la ville en attendant.