Entretien pendant le voyage

Des révisions et vidanges tous les 5000 km, avec un changement de filtres à huile à chaque vidange et à gasoil toutes les 2 vidanges, le filtre à air devant être nettoyé très régulièrement, et changé fréquemment, selon la nature du milieu. Attention, ces conseils viennent de quelqu’un (moi 🙂 ) qui n’y connaissait rien en mécanique avant le départ et qui a appris en chemin. C’est à recouper avec des pros.

Pendant le voyage

– le soir et/ou le matin, faire un contrôle visuel avec une attention particulière sur : les courroies / les suintements au niveau des suspension, filtres et joints / le chassis du véhicule / les pneus des roues jumelées n’est pas crevé
– régulièrement, détecter une fuite en laissant un carton sous le moteur le temps d’une nuit
– démarrer et laisser le moteur monter tranquillement en température
– être à l’écoute des bruits suspects : avec le temps vous apprendrez à avoir une bonne oreille. En mécanique, les bruits sont souvent des signes avant-coureurs. Un bruit inhabituel doit être pris au serieux.
– nous n’avons jamais roulé à plus de 90 km/h pour ménager la mécanique

Entretien régulier

– vidange tous les 5 000 km au lieu des 15 000 km préconisés dans le manuel
– changement des filtres à huile à chaque vidange et à gasoil toutes les 2 vidanges
– époussetage régulier du filtre à air selon la nature du milieu, soit en le tapotant soit en y allant doucement à l’air comprimé, de l’intérieur vers l’extérieur

Additif ou pas ?

soufre

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les moteurs anciens se portent plutôt bien en AmSud. Ce sont les moteurs modernes qui ont besoin de se protéger de l’excès de soufre en utilisant des produits de nettoyages d’injections. Faites un stock en Europe en prévision d’un nettoyage tous les 5000 km.
IMPORTANT : Si vous êtes équipé d’un FAP, lisez cet article sur les FAP qui se colmate pendant le voyage

Altitude et grand froid

Quasiment aucune perte de puissance à haute altitude (grâce au turbo je pense) et peu de fumée inhabituelle. Tout cela grâce à ce moteur Sofim rustique.
Nous avons eu -15° sur le salar d’Uyuni (Bolivie) et au geiser del Tatio (Chili). Comment être certain de démarrer le matin ? Voici les petits trucs glanés ici et là auprès des chauffeurs boliviens de 4×4 du salar d’Uyuni.
– un additif anti-congélant pour empêcher le diesel de pailleter (penser à le mettre au moment du plein pour qu’il se répande dans tout le circuit)
– se garer face au soleil levant pour que le soleil réchauffe le moteur au petit matin capot ouvert
– à l’arrivé sur le bivouac, ouvrir le capot et couvrir le moteur avec une couverture qui descend jusqu’au sol pour limiter les courants d’air froid dans le moteur
– en plus de la couverture, certain glissent un carton devant le radiateur

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