Les beautés de Sajama

2 août 201430 août 2014Nelly

Et voici le parc de Sajama. On retrouve les grandes étendues peuplées de lamas et d’alpagas et dominées par le majestueux volcan Sajama, le plus haut sommet de Bolivie. On se retrouve aussi à 4000 m d’altitude ce qui signifie nuits extrêmement fraîches! Vite nous allons nous plonger dans les eaux chaudes du parc pour ensuite nous attaquer à une belle randonnée qui nous menera jusqu’à une lagune située à 4830 m… C’était beau… mais c’était dur quand même, on en a bavé…

Anna vous raconte la rando
« C’était que de la montée. On a vu une chouette, elle était assez grosse pour manger deux souris sûrement. On a vu des chevaux dont certains avaient les pattes avant attachées pour ne pas qu’ils s’éloignent du groupe. Je n’ai pas aimé la montée mais arrivés là-haut c’était beau. Le lac était tout glacé. Papa a trouvé comme des sucettes en glace accrochées sous la surface de l’eau glacée. Papa a jeté un gros morceau de glace sur la surface et du coup le morceau a glissé et c’était rigolo. On a traversé beaucoup de paysages verts, parfois un peu noir car brûlé…..
Après être revenu du lac, on s’est baigné dans de l’eau chaude… pour nous récompenser de retour de la rando… un délice…On a récupéré du bois pour faire un feu mais finalement on ne l’a pas fait. «

Le lendemain, nous repartons vers la Paz. Sur la route nous faisons un stop dans le village de Curahuara de Caranguas dont l’église abrite de très jolies peintures murales. On nous la décrit dans le guide comme la chapelle Sixtine de l’Altplano, nous ne sommes pas déçus, c’est en effet ravissant et surtout très inattendu.

PN SAJAMA / Ce PN jouxte la frontière chilienne et réserve des vues imprenables sur les hauts plateaux, des champs de geysers, des sources thermales, la plus haute forêt du monde, et une belle balades jusqu’à des lacs d’altitudes situés au Chili

PN SAJAMA / Les volcans jumeaux vus depuis les toits de SAJAMA : Pomerane (6282m) et Parinacota (6342m)

PN SAJAMA / Le chapeau typique de la région de Sajama

SAJAMA / Nos copains Alpagas (laine) et Lamas (viande) se baladent dans les rues arborant fiérement les pompons de leur propriétaire

PN SAJAMA

PN SAJAMA / Eglise au toit de chaume

PN SAJAMA / Les deux volcans jumeaux : Pomerane (6282m) et Parinacota (6342m)

PN SAJAMA

PN SAJAMA / La température descend jusqu’à -15° dans la nuit. C’est amusant d’entendre toutes ces plaques de glaces craquer sous le soleil qui les réchauffe dans la matinée

PN SAJAMA / En route vers les sources thermales

SAJAMA / Le volcan Sajama, point culminant de la Bolivie à 6542m. Evo Morales a organisé un match de foot à son sommet pour protester contre la mesure prise par la Fifa qui interdit les match au dessus de 4000m

PN SAJAMA

PN SAJAMA / Nils et le Sajama

PN SAJAMA / Sources thermales

PN SAJAMA / Départ pour une balade de 5h vers un lac d’altitude (4930 m !)

PN SAJAMA / Balade vers le lac : hutte refuge de berger

PN SAJAMA / Balade vers le lac

PN SAJAMA / Balade vers le lac : le Sajama derrière nous

PN SAJAMA / Balade vers le lac : on y est !

PN SAJAMA / Balade vers le lac

PN SAJAMA / Balade vers le lac : la frontière

PN SAJAMA / Balade vers le lac : retour vers le CC

PN SAJAMA / Balade vers le lac : traversée d’une forêt de quenuas nains, une espèce ancienne endémique de l’Altiplano, adaptée à la haute altitude

SAJAMA / Une « chouette » rencontre, surtout inattendue , alors que nous montions péniblement vers un lac situé à 4800 m d’altitude derrière la frontière boliviano-chilienne. Anna a cru un instant que c’était un gros morceau de bois. Nous traversions alors l’une des plus haute forêts du monde !

PN SAJAMA / Dans la descente, Anna a eu la gentillesse de m’ôter les épines d’un cactus sur lequel j’avais eu la mauvaise idée de m’asseoir…

PN SAJAMA / Descente vers les geisers avec le volcan Sajama en toile de fond (plus haut sommet de Bolivie). Vous remarquerez évidement mon superbe chapeau de cow-boy fait sur mesure à Sucre 🙂

PN SAJAMA / Descente vers les geisers

SAJAMA / Fin de la balade au couché du soleil

PN SAJAMA / Fin de la balade dans les bassins en contre-bas des geysers. Le pied !

PN SAJAMA / Nous passerons la nuit à qq mètres du champ de geisers où il fait bon se baigner 🙂

PN SAJAMA / Champ de geysers

PN SAJAMA / Retour vers le village

PN SAJAMA / Pas grand monde…

PN SAJAMA / Fête des 10 ans de la fanfare du village : musique, offrandes à Pachamama, et surtout de l’alcool…

CURAHUARA DE CARANGAS / A mi-chemin d’Oruro et de Sajama, la chapelle sixtine de l’altiplano en adobe au toit de chaume. Perdu au milieu d’un paysage désertique, cette charmante église renferme une profusion de ravissantes fresques naïves du XVIIe représentant des thèmes mestizos et des scènes bibliques. A voir absolument !

CURAHUARA DE CARANGAS / Clocher d’une « chapelle sixtine » bolivienne

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine –

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – vue générale de l’intérieur

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Vue générale depuis la tribune du fond

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Pauvres brebis égarées…

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – vue générale d’une petite salle à laquelle on accède par un tunnel assez bas

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Une photo pour le cousin Noé 🙂

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Et une autre pour Noé

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Adam et Eve dans la jungle bolivienne

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine –

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – La première vue que l’on a depuis l’entrée latérale de l’église

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Plafond

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Des anges aux ailes de peroquets

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine –

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Dans le presbytère, un antique almanach français est collé sur le mur. Mystère…

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Nous retrouvons ici les deux mêmes personnages que lors de la procession de la fête du village de Torotoro. Les Boliviens se sont approprié l’histoire de ce saint se battant contre un Maures.

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine –

CURAHUARA DE CARANGAS / Chapelle Sixtine – Presse pour marquer les osties

CURAHUARA DE CARANGAS / Scène de rue

CURAHUARA DE CARANGAS / Une petite coronas de oro pour qqun ? 🙂

CURAHUARA DE CARANGAS / Marché du dimanche sous les halles ouvertes. A qq jours de la fête nationale, nous y achetons un petit drapeau bolivien qui sera accroché à l’antenne radio du CC.

CURAHUARA DE CARANGAS / Enième terrain de foot ou stade inauguré juste avant les élections d’octobre prochain. C’est la signature d’Evo Morales qui en a fait sa spécialité durant ses deux mandats successifs. Est ce que la modification de la constitution bolivienne lui permettra d’être élu une troisième fois ?

De CURAHUARA à PATACAMAYA / Trois chullpas, ou tours funéraires, construites par des groupes aymara pour abriter les restes momifiés des notables de leur société. Ces tours se dressent par groupes de 3 ou 4 dans un paysage désertique traversé par une antique route qui reliait la jungle au Chili.

Un ticket pour Torotoro-Cochabamba-Oruro-Sajama

30 juillet 20143 septembre 2014Nelly

Quatre journées de transit vont nous permettre de rejoindre le parc de Sajama, situé en bordure de la frontière chilienne et à quelques heures au sud-est de la Paz.
Mais d’abord, premier stop à Cochabamba (ou CBBA). Nous arrivons juste à temps pour visiter un couvent de carmélites, situé au coeur de la ville. On va apprendre à cette occasion un grand secret que je vais vous révéler et qui fera peut-être la une des journaux suite à cela… En totale rénovation, le couvent abrite, entre autres, une dizaine d’immenses toiles retraçant la vie du Christ. Or il se trouve que Salvador Dali est venu en Bolivie et que ces toiles pourraient lui être attribuées… Aujourd’hui la ville n’a pas les moyens de diligenter un expert mais sachez que ces toiles se trouvent pour l’instant sous les arcades du cloitre, tenues par de vulgaires petits clous dans le mur. Or s’il s’agit bien d’oeuvres de ce grand maître… A bon entendeur…
Nous restons dormir sur CBBA et trouvons un bivouac au pied du téléphérique de la ville. A notre réveil, un grand parc avec ses jeux pour enfants n’attend que nous pour divertir nos chérubins. Nous allons très vite y faire la connaissance d’une charmante famille bolivienne. Martha, Jorgue et leurs quatre enfants passent un tranquille dimanche sur l’herbe. L’aînée des enfants, Paola, parle un très bon anglais. Anna et Nils trouvent aussi de parfaits compagnons de jeux. Nous avions prévu de partir dans la matinée, nous les quitterons vers 15h après un déjeuner ensemble. Une belle rencontre!
Nous décidons ensuite de passer par Oruro pour trouver notamment du gaz et peut-être des hauts-parleurs pour notre nouvel auto-radio. La ville n’a pas des atours très engageants mais le centre rattrape le coup. Nous allons bien réussir à faire recharger nos bouteilles de gaz, nous n’allons pas aboutir pour les hauts-parleurs et nous allons nous frotter pour la première fois à la police bolivienne. Pour une malheureuse histoire de stationnement interdit et de malentendu linguistique, voilà qu’un policier zélé embarque le permis de conduire de Lionel (heureusement une copie seulement) et nous menace de la pire contravention. Après 3h de rebondissements, c’est avec et grâce à la police touristique que cette histoire trouvera une issue heureuse. Le chef de la police touristique, Gissuepe et son adjoint, Eddy, auront été d’un sacré secours. Merci à eux!

COCHABAMBA / Tous les moyens sont bons pour faire attendre nos deux zozos 🙂

COCHABAMBA / Couvent Santa Teresa : il abrite les vestiges d’une communauté catholique de religieuses recluses qui rejettent les « excés » de la société. Convaincues de s’assurer une place au Parafdis, les familles cochabambinas encourageaient jadis leur fille aînée à entrer dans ce couvent. Les voiles noirs, qui apportaient une dot conséquente, avaient plus de droit et avantages que les voiles blancs qui consacraient une partie de leur journée au service des premières…

COCHABAMBA / Couvent Santa Teresa

COCHABAMBA / Couvent Santa Teresa : ne manquerait-il pas un « s » à Jesu ?

COCHABAMBA / Couvent Santa Teresa – Les couloirs du cloitre sont couverts de peintures qui pourraient avoir été peintes par Dali himself lors de son voyage en Bolivie

COCHABAMBA / Couvent Santa Teresa : l’armoire à pharmacie

COCHABAMBA / Bivouac au pied du téléphérique de la ville

COCHABAMBA / Parc public où les enfants se défouleront pendant toute la matinée

COCHABAMBA / Parc public

COCHABAMBA / Belle rencontre avec la famille Del Carpio Copa (Esterania, Martha, Rogerd, Leonardo, André et Paola)

ORURO / Jusepe et Eddy, l’équipe de choc de la police touristique. Merci encore à eux pour leur aide précieuse.

Les dinos de Torotoro

26 juillet 201430 août 2014Nelly

Torotoro est le nom de notre destination suivante. Ce village, avec son parc national, est à quelques 7 heures de route de Sucre. Nous y parviendrons en deux jours avec à la fin une arrivée de nuit sur une piste de montagne longue, longue, longue comme un jour sans pain… Fief des dinosaures, la région de Torotoro est truffée d’empreintes de ces grands animaux. Mais pas que! Torotoro est également un repère de Français! le village n’étant pas grand, on les croise à tous les coins de rue!
Antoine, Ralf, Audrey, Aurélien et Guy seront nos compagnons de rando ou de restau pendant ce séjour. Notre cantine est le comedor du village situé à côté du marché où beaucoup d’habitants viennent aussi manger. Pour 10 bolivianos (1€), on se régale d’une soupe ou de l’indétronable poulet/riz que l’on retrouve partout. Bon, quand c’est soupe avec une patte de poulet qui flotte joyeusement au milieu, on fait moins les malins… Encore moins quand la Bolivienne à côté de nous en arrache consciencieusement chaque griffe pour la suçoter avec délice… On prie alors pour que la cuisinière oublie de mettre dans notre assiette cet apporteur de goût incontestable…
Le parc de Torotoro est absolument magnifique. Grâce notre ticket d’entrée valable 4 jours, nous explorons les merveilles de cet endroit. Torotoro est un livre ouvert de géologie: fossiles, canyons, couches successives d’argile, de grès et de calcaire… Nous descendrons les 900 marches qui nous mèneront au fond d’un immense canyon, avec baignade pour les plus courageux (Anna, Nils et Lionel). Remontée ensuite du même canyon mais cette fois-ci en diagonale avec une partie d’escalade. A cette occasion, Anna décroche son Cabri d’or en faisant preuve d’une agilité de chat, (enfin de cabri voulais-je dire… )
Notre séjour à Torotoro s’achèvera par une grande fête du village en l’honneur du saint local: Tata Santiago. Trois jours de festivités sont annoncés! Pour éviter le bruit, nous quittons la place du village pour trouver refuge sur le parking des logements des professeurs du collège. Au programme de la fête : procession et musique folklorique. On ne peut pas dire que la musique nous ait transportés, surtout les chanteuses qui chantent d’une voix super aiguë et nasillarde qui porte clairement sur les nerfs! Première journée bon enfant avec marché local et défilé des habitants en tenue de fête, la deuxième journée laisse déjà apparaître les stigmates de l’alcool chez les Boliviens et ils sont plus nombreux à balayer les rues de gauche à droite avec leur femme qui suive gentiment, et patiemment, jusqu’à ce que le bonhomme s’arrête…
Après une grosse semaine à Torotoro, nous reprenons la route, direction cette fois-ci Cochabamba pour rejoindre le parc de Sajama au sud-ouest de la Paz.

Une pause sur la route vers Torotoro, entre Mizque et Arani

PN TOROTORO / Environs du village de Torotoro. Ce parc national (PN) est l’un des plus remarquables de Bolivie et surtout un cours pratique de géologie à ciel ouvert (Martin si tu me lis 🙂 ). Les environs sont parsemés d’empreintes de dinosaures et de fossiles marins. Les plaques sedimentaires d’argilite, de grès et de calcaires ont été soulevées et tordues pour former un paysages proche de celui que nous avions rencontré à Maragua (Sucre).

PN TOROTORO / Le village colonial de Torotoro. La route d’accès aura été pénible : 3h de piste pas top qui font de ce coin l’un des plus isolés de la région

PN TOROTORO / Le village

PN TOROTORO / Habitante du village

PN TOROTORO / Le village

PN TOROTORO / Sur la place du village

PN TOROTORO / La préhistoire et ses dinausores sont servis à toutes les sauces 🙂

PN TOROTORO / Pause Coca Cola

PN TOROTORO / Le village : un énième stade-arène construit sous l’ère Morales et inauguré à quelques mois de la prochaine éléction…

PN TOROTORO / Habitant du village

PN TOROTORO / Anna montre des photos du voyage à ses nouvelles copines

PN TOROTORO / Le village

PN TOROTORO / Environs du village

PN TOROTORO / En route vers les fossiles marins

PN TOROTORO / Environs du village : les plaques soulevées et tordues forment un paysages escarpé laissant apparaitre les fossiles

PN TOROTORO / Environs du village

PN TOROTORO / Habitante du village

PN TOROTORO / Balade du canyon El Vergel (« narines de vache » en quechua) : à 3km de Torotoro, le sol plonge soudainement pour former un canyon spectaculaire de plus de 250m de profondeur

PN TOROTORO / Balade du canyon El Vergel

PN TOROTORO / Empreintes de dinosaure herbivore

PN TOROTORO / Empreintes de dinosaure carnivore

PN TOROTORO / Empreintes de dinosaure herbivore

PN TOROTORO / Balade vers les grottes de ciudad de Itas

PN TOROTORO / Fête du village : procession religieuse

PN TOROTORO / Fête du village

PN TOROTORO / Fête du village : les villageois défilent au son des charango et des zamponas (flûtes de pan). Sur la place du village, les villageois forment deux cercles concentriques, les femmes à l’intérieur en agitant des drapeaux blancs et les hommes à l’extérieur jouent une musique un poil cacophonique et lancinante.