Un ticket pour Torotoro-Cochabamba-Oruro-Sajama

Quatre journées de transit vont nous permettre de rejoindre le parc de Sajama, situé en bordure de la frontière chilienne et à quelques heures au sud-est de la Paz.
Mais d’abord, premier stop à Cochabamba (ou CBBA). Nous arrivons juste à temps pour visiter un couvent de carmélites, situé au coeur de la ville. On va apprendre à cette occasion un grand secret que je vais vous révéler et qui fera peut-être la une des journaux suite à cela… En totale rénovation, le couvent abrite, entre autres, une dizaine d’immenses toiles retraçant la vie du Christ. Or il se trouve que Salvador Dali est venu en Bolivie et que ces toiles pourraient lui être attribuées… Aujourd’hui la ville n’a pas les moyens de diligenter un expert mais sachez que ces toiles se trouvent pour l’instant sous les arcades du cloitre, tenues par de vulgaires petits clous dans le mur. Or s’il s’agit bien d’oeuvres de ce grand maître… A bon entendeur…
Nous restons dormir sur CBBA et trouvons un bivouac au pied du téléphérique de la ville. A notre réveil, un grand parc avec ses jeux pour enfants n’attend que nous pour divertir nos chérubins. Nous allons très vite y faire la connaissance d’une charmante famille bolivienne. Martha, Jorgue et leurs quatre enfants passent un tranquille dimanche sur l’herbe. L’aînée des enfants, Paola, parle un très bon anglais. Anna et Nils trouvent aussi de parfaits compagnons de jeux. Nous avions prévu de partir dans la matinée, nous les quitterons vers 15h après un déjeuner ensemble. Une belle rencontre!
Nous décidons ensuite de passer par Oruro pour trouver notamment du gaz  et peut-être des hauts-parleurs pour notre nouvel auto-radio. La ville n’a pas des atours très engageants mais le centre rattrape le coup. Nous allons bien réussir à faire recharger nos bouteilles de gaz, nous n’allons pas aboutir pour les hauts-parleurs et nous allons nous frotter pour la première fois à la police bolivienne. Pour une malheureuse histoire de stationnement interdit et de malentendu linguistique, voilà qu’un policier zélé embarque le permis de conduire de Lionel (heureusement une copie seulement) et nous menace de la pire contravention. Après 3h de rebondissements, c’est avec et grâce à la police touristique que cette histoire trouvera une issue heureuse. Le chef de la police touristique, Gissuepe et son adjoint, Eddy, auront été d’un sacré secours. Merci à eux!

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