La vallée de Calingasta, c’est par là

La route aura été un peu longue pour la rejoindre mais la vallée de Calingasta nous a enchantés! Après une première nuit dans le camping municipal de Calingasta pas terrible (arrivée sur les coups de 23h d’une dizaine de personnes qui a immédiatement enchaîné par un asado du feu de Dieu avec musique à gogo jusqu’au bout de la nuit… C’est ça aussi l’Argentine!!), nous avons passé de très bons moments à Barreal et dans le parc national Leoncito. Nous avons passé une super soirée à observer les étoiles: on vous trouve maintenant la croix du Sud en moins de temps qu’il ne faut pour le dire! Les anneaux de Saturne nous ont subjugués et les étoiles filantes que nous avons vu nous promettent de belles choses si nos voeux se réalisent! Au chapitre des rencontres, nous avons eu le plaisir de croiser sur notre route Lorenzo, l’Italien solitaire au volant de sa moto (il me rappelle quelqu’un…) ainsi que Julio l’Argentin qui s’accorde une fois par an un petit break loin des siens… pour ensuite mieux les retrouver!
A la sortie du parc Leoncito, Anna a deux choses à dire. La première à sa grand-mère Amée: « je sais me repérer sur la carte! » et une autre à son grand-père Jacob: « je crois que j’ai vu un puma! ».

 

Chili-Argentine, paso Agua negra, ça passe!

Aujourd’hui est un jour important puisque nous allons nous frotter pour la première fois à une altitude élevée. Il s’agit de rejoindre l’Argentine via le paso Agua Negra, à 4780 m, qui compte parmi les passages andins les plus hauts. Nous sommes particulièrement attentifs à Anna et Nils pour voir comment ils réagissent à l’altitude. Côté chilien, le poste de douane se trouve à 2000 mètres. Nous y sommes passés la veille de la montée vers le col et avons eu l’autorisation de bivouaquer le soir dans le no man’s land. Nous nous arrêtons à 2600 m pour voir comment se passe la nuit. Elle se passe très bien, ce qui donne le feu vert pour rejoindre le paso dès le lendemain matin. La montée vers le col est impressionnante, les couleurs sont magnifiques. Chacun surveille chacun ! Nous allons mettre trois petites heures pour monter. On s’arrête pas trop de peur que le moteur décide de ne pas redémarrer. Tout se passe bien, les enfants semblent ne pas être gênés par cette altitude élevée. Nous non plus d’ailleurs, juste un peu la tête qui tourne à 4700 si on bouge trop vite. Le camping-car a quant à lui bien résisté! Mais on est quand même bien soulagés une fois la redescente entamée!
Arrivés au poste de douane argentin, là, surprise: contrôle sanitaire ! On en a l’habitude côté chilien: il ne faut avoir ni fruits, ni légumes, ni oeufs ni viande… Mais là, comme on ne s’y attendait pas, on a plein de légumes et de fruits… Il a fallu tout cuir pour les garder: ratatouille, compote, omelette géante pour le déjeuner, etc…