Coup de coeur pour Quito

Dès les premiers tours de roue dans Quito, cette ville nous plaît. Ses larges rues, ses palmiers, ses parcs, le calme des automobilistes (même s’ils sont forts nombreux), le style des bâtiments… Nous savons bien qu’en quelques jours nous n’aurons le temps de voir que les bons côtés de la ville mais la première impression a son importance.

Première mission, trouver une assurance pour le camping-car car. Nous roulons sans depuis notre entrée en Equateur (bouh!!!). On trouve très vite l’adresse indiquée et on nous fait les papiers en quelques minutes! Ca, c’est bon!!! Oui parce que généralement quand on a une adresse (assurance, gaz, douanes…), on croit naïvement que les choses vont se faire rapidement mais en réalité c’est rarement le cas. Il y a toujours des contre-temps comme l’adresse qui n’est plus bonne, les horaires qui ne sont pas bons, le chef qui est parti déjeuner, le chef qui est parti voir si on y était, etc, etc, etc… Alors on part en se disant que ça ne va pas le faire, et du coup, quand ça se passe comme avec cette assurance, on a le gros sourire aux lèvres et c’est le coeur léger que l’on part retrouver LE bivouac de Quito: j’ai nommé le parking du Mc Do!!! Soit la plus fine gastronomie équatorienne à domicile avec un réseau wifi ouvert et gratos, le tout au coeur du quartier animé de la capitale!

Le lendemain, nous passons la matinée avec Hélène et Michel à écumer les agences de voyage pour trouver un bon plan dernière minute pour les îles Galapagos. Les prix sont ex-hor-bi-tants: tout compris, cela nous reviendrait à pas loin de 1000€ par jour pour une croisière de 5 jours… On pèse le pour et le contre, on retourne la question dans tous les sens et on finit par décider, à regret, de ne pas y aller… C’est sûr que c’est une occasion sûrement unique de voir quelque chose d’unique mais on se dit que l’on préfère garder un peu de sous pour s’offrir un super plan dans un petit coin de paradis, peut-être en Amérique centrale. Les Galapagos, on oublie.
Nous poursuivons le jour suivant la découverte de Quito, toujours en compagnie d’Hélène et Michel, en prenant le téléphérique qui nous offre une belle vue sur la ville, puis en allant dans le centre-ville historique y visiter quelques églises et un joli musée d’art pré-colombien.

Puis arrive la journée de dimanche. Nous avons la chance d’avoir été invités par un Français, Christian, et sa femme équatorienne Rommy. C’est un jour particulier car en ce 2 novembre, (jour des morts?) une tradition du pays, qui remonte au temps des indigènes, veut que l’on fabrique des pains en forme de « poupées », appelés Wawa (bébé en quechua). Pour ce moment familial par excellence, nous rejoignons avec Rommy, Christian et leur fille Scarlet, tout le reste de la famille à quelques kilomètres de Quito. La bonne humeur a envahi la maison de la grand-mère de Rommy, les éclats de rire fusent et c’est même avec un petit pincement au coeur que je participe pour ma part à ce moment familial… Le plaisir de se retrouver autour d’une table pour préparer ensemble un repas est donc bien universel… Les générations se mélangent et chacun goûte à l’instant présent. A l’occasion de ce repas dominical, nous mangeront pour la première fois du cuy, comprenez du cochon d’Inde rôti ! Lionel dévore, je suis un petit peu plus réservée! Nous aurons aussi droit à une démonstration de combat de coqs!. A 500$ la pièce, ces petits champions importés d’Espagne sont chouchoutés et entraînés chaque matin par leur propriétaire!
Un grand merci à toute cette famille pour nous avoir permis de partager ce moment avec elle.

Après un dernier crochet par la case dentiste (Lionel a cru bon devoir manger un caramel et faire sauter tout le boulot des dentistes chilien et argentin vus ces derniers mois!), nous voilà sur le départ. Nous nous dirigeons vers Mindo, ses forêts d’altitude, ses oiseaux et ses papillons.

Saquisili : une nuit au poste…

Nous arrivons dans le village de Saquisili en fin de journée pour être prêts à arpenter le marché hebdomadaire qui se tient le lendemain. Les habitants des montagnes environnantes seront là. Comme souvent lorsque nous arrivons dans une ville ou un village, et encore plus quand c’est jour de marché, nous demandons à la police où il est possible de se garer en toute sécurité. Cette fois-ci, c’est la cagnotte qui tombe puisque la police nous propose tout simplement de nous mettre sur leur parking! C’est sûr, on va dormir cette nuit là sur nos deux oreilles!!!
Après cette bonne nuit, nous voilà sur le marché de Saquisili. Premier passage sur le marché aux bestiaux où nous voyons des dizaines de ces adorables petits cochons d’Inde (13$) tout prêts à se faire croquer au festin suivant… Sont également présents veaux (150$), vaches (250$), cochons (130$)… Visite à la ferme pour Anna et Nils. Ce marché est sympa car il n’y a pas trop de touristes. On le sent authentique.
Puis nous prenons la direction de Quito.

Cotopaxi : on est passé par ici

Nous quittons Quilotoa car le parc national de Cotopaxi et son volcan nous attendent, toujours en compagnie de Michel et Hélène.Une autre famille française arrive le soir, les Mikas. Coup de chance, nous apercevons le volcan complètement découvert dès notre premier soir. Pas de chance, on ne verra rien le lendemain. Lionel voit s’éloigner l’occasion de faire une ascension à 6000 mètres… (oui d’accord, presque 6000).