Y’a la mer en Bolivie!

7 septembre 20148 septembre 2014Nelly

Le soleil se couche à l’horizon dans une eau scintillante… On se croirait sur l’île grecque de Sifnos qui nous a tant plu il y a deux ans et qui a sans doute sonné l’heure du départ pour le grand voyage. Nous sommes sur les bords du lac Titicaca à 3800 mètres d’altitude, toujours en Bolivie et à quelques kilomètres du Pérou. Après avoir fait un longue pause à la Paz, c’est avec bonheur que nous retrouvons la mer. On sait bien que c’est un lac mais il est tellement grand, avec toutes ces îles, que l’on se croirait vraiment au bord de la Méditerranée. La dernière fois que nous avons vu l’océan, c’était au Chili, en remontant vers le Nord et la vallée d’Elqui.
En sortant de la Paz, nous avons d’abord fait un stop d’une nuit et d’une matinée sur le site de Tiwanaku. Vestiges pré-incas, ces ruines attestent de l’existence d’un important lieu de culte à cet endroit. En commençant la visite, on a eu un peu peur d’avoir fait ce stop « que » pour ces quelques ruines. Et finalement, nous nous sommes laissés emportés par notre imagination en voyant cette porte du soleil ou ces dizaines de visages sculptés et d’un coup les Cités d’or n’étaient pas si loin.
L’envie de « voir la mer » et de retrouver nos amis Ronald et Kathryn qui sont stationnés à Copacabana nous motive. Direction donc le lac Titicaca. Il s’offre enfin à nos yeux. Pour rejoindre Copacabana, il faut traverser un bras du lac sur une barge, étroite… Y’a du vent et de voir la barge se tordre et le camping-car tanguer de droite à gauche nous donne des sueurs froides… On a laissé les enfants dans le camping-car, on se regarde avec Lionel: heu… on va peut-être les sortir de là et les garder avec nous, non?… Hélène, on doit t’avouer qu’on avait un peu ricané quand Michel racontait sur votre blog (http://boubouaventures.canalblog.com) votre traversée et ta peur panique de finir à la baille. Bon maintenant on comprend bien et on est à 100% d’accord avec toi !

« Maman, après le voyage, on reste un an à Montpellier puis on repart dans un autre pays à cheval pendant un an. On dormirait un an sous la tente, ce serait bien… »
(Anna sur la route qui nous mène au lac Titicaca)

On retrouve avec plaisir Ronald, Kathryn et les enfants pendant 48h. Puis nos chemins se séparent à nouveau. Pour nous c’est direction l’Isla del Sol, l’île où est né le soleil pour les Incas. Un bateau nous dépose au nord de l’île. Paysages magnifiques aux forts accents méditerranéens avec en toile de fond, côté bolivien, les montagnes de la cordillère des Andes, plages de rêves, c’est tout simplement sublime. Nous traverserons l’île du Nord au Sud pour dormir à Yumani. Comme d’habitude Anna s’est montrée une vaillante marcheuse et Nils un très gentil accompagnateur.
Retour ensuite à Copacabana. C’est désormais le lac Titicaca, côté Pérou, qui sera notre prochaine étape.

1er diaporama : Tiwanaku

TIWANAKU / A qq km de la rive sud du Tititcaca, le site en lui-même n’a rien de remarquable. Il reste heureusement qq monolithes gravés, des portes en pierres, et un musée de la céramique intéressant. On sait que ce fut un centre cérémoniel il y a plus de 1000 ans quieu une influence importante sur le vaste empire Inca. Comme bien souvent, l’or a été pillé par les Espagnols et les pierres et poteries détruites par les fanatiques religieux…

TIWANAKU / Fosse acoustique dont les murs sont couverts de 175 visages sculptés dans la pierre

TIWANAKU / Détail d’une fosse acoustique dont les murs sont couverts de 175 visages sculptés dans la pierre

TIWANAKU /

TIWANAKU / Escalier monumental dont les deux dernières marches sont taillées dans un sol bloc !

TIWANAKU / Le monolithe Ponce

TIWANAKU / La Puerta del sol ! Taillée dans un seul bloc d’andésite de 44t., cette porte dédiée au soleil devait servir de calendrier

TIWANAKU / La Puerta del sol

TIWANAKU / Après la puerta del sol, voici la puerta de la… luna !

TIWANAKU / Dans le musée du site

TIWANAKU / Dans le musée du site. En faisant une rapide recherche sur les momies aymaras, voici ce que je trouve…

2e diaporama : Isla del sol

En route vers Tiquina

TIQUINA / Traversée avec entre San Pablo et San Pedro.

TIQUINA / Traversée avec entre San Pablo et San Pedro. Les vagues de travers nous ont donné qq sueurs froides…

TIQUINA / Traversée avec entre San Pablo et San Pedro.

En route vers Copacabana

COPACABANA

COPACABANA / Le lac et la ville à l’abri du vent au pied de la colline

COPACABANA / Vue depuis notre bivouac

COPACABANA / Nils et Leinardt

COPACABANA / Nils a une passion pour les flaques…

LAC TITICACA / A Copacabana, l’unique plage publique surveillée de Bolivie

LAC TITICACA / A Copacabana, Anna, Leinardt, Nils et Ellie

LAC TITICACA / A Copacabana, la fine équipe franco-allemande

COPACABANA / Cathédrale mauresque devant laquelle sont baptisés les vehicules

LAC TITICACA / A Copacabana, articles religieux mis en vente au pied de la cathédrale

COPACABANA / Détail du portail d’entrée de la cathédrale

LAC TITICACA / En route vers Yampaputa

LAC TITICACA / Port de Yampaputa où nous prendrons le bateau pour nous rendre sur l’isla del sol

LAC TITICACA / A Challapampa (port du nord), les enfants font la foire avant d’aller se coucher

LAC TITICACA / A Challapampa au petit matin, départ pour la balade vers le sud de l’ile

LAC TITICACA / A Challapampa, visite du musée d’archéologie sous-marine. Certains fantasment sur une Atlantide bolivienne ! Lorsque le niveau de l’eau du lac baisse, affleure une colonne rocheuse qui en 1992 a suscité la curiosité d ‘archéologues. Ils ont trouvé à son pied des murs d’enceintes, un réseau de sentiers, un temple en pierre et surtout un coffre en pierre contenant des objets, certains en or massif.

LAC TITICACA / A Challapampa, visite du musée d’archéologie sous-marine.

LAC TITICACA / Challapampa est construit à cheval sur un isthme étroit de l’isla del sol

LAC TITICACA / Entre Challapampa et les ruines de Chincana

LAC TITICACA / Peu avant les ruines de Chincana, le rocher sacré Titi Kark’ha (ou rocher du puma ) dans lequel on est censé reconnaitre le visage de Viracocha, un homme blanc et barbu.

LAC TITICACA / Les ruines de Chincana sont les vestiges archéologiques les plus impressionnants de l’île. Ici, le palacio del Inca ressemblant à un labyrinthe de pièces.

LAC TITICACA / Les ruines de Chincana

LAC TITICACA / Sur le sentier entre les pointes nord et sud de l’ile. Il y aura trois bolleterias (péages) sur le chemin

LAC TITICACA / Sur le sentier entre les pointes nord et sud de l’ile.

LAC TITICACA / A Jumani, village principal au sud de l’ile, la « fuente del Inca »

ISLA DEL SOL / Bas du village Jumani

LAC TITICACA / Entre Jumani (sud de l’ile) et Yampaputa (où est garé notre CC)

LAC TITICACA / Port de Yampaputa et l’isla del sol en dernier plan

LAC TITICACA / Port de Yampaputa

Selva et pampa aux portes de Rurrenabaque

17 août 20147 septembre 2014Nelly

Notre aventure junglesque commence dès notre arrivée à l’aéroport de la Paz, lorsque l’on voit la taille de l’avion à hélice qui doit emmener la quinzaine de passagers à Rurrenabaque ! Le voyage se passe sans encombre malgré quelques turbulences qui nous font apprécier les seules 40 petites minutes de vol, nada mas!! Arrivée sur une piste taillée au milieu de la jungle, on se croirait dans une expédition des plus a-ven-tu-reuses… Et là, boom, après des mois passés dans un environnement aride et froid (mais toujours beau!), nous voilà transportés au milieu d’une végétation luxuriante, dans une moiteur étonnante avec des températures frisant les 30°. Ca fait du bien!!!! L’atmosphère dans les rues, tout ce vert et cette chaleur nous donne l’impression d’être en Asie.
Malheureusement notre petit Nils a attrapé une méchante gastro et il est tout raplapla. Nous décidons de rester une journée tranquille à Rurre avant d’entrer dans le vif du sujet.
Puis c’est parti. L’agence Mashaquipe que nous avons choisi pour ces 6 jours/5 nuits dans la pampa et la selva nous présente David, notre guide et Aizar, spécialement diligenté pour prendre soin de notre progéniture et la tenir à l’écart de tous les dangers de la jungle qu’elle soit d’origine animale ou… végétale! Nous décidons de passer 3 nuits/3 jours dans la jungle dans le parc national de Madidi et 3 jours/2 nuits dans la pampa.
Nous commençons par la jungle. Près de 2h de pirogue nous permettent de rejoindre le lodge de l’agence. A peine avons nous pris nos quartiers que nous voilà déjà partis pour une première virée dans la jungle. Pas besoin d’aller bien loin, quelques mètres suffisent pour tomber sur la terrible fourmi noire géante: sa morsure entraîne une douleur aiguë pendant plus de 8 h nous dit-on (et aussi une érection pendant 3 jours mais là personne ne se souvient bien de qui nous a dit ça et Lionel, bien que son instinct de journaliste ne le quitte jamais et notamment la vérification systématique de l’info, n’a pas voulu tenter l’expérience…). Puis ce sont les araignées et leur piqure mortelle avec non loin de là la plante qui détient l’antidote, et encore, et encore… David en connaît un rayon et nous nous émerveillons de voir cet arbre capable de se déplacer ou encore cette plante soignant tous les maux d’estomac (on va en avoir besoin je crois…). Il y a tellement de choses à voir que, lorsque les enfants sont couchés, nous repartons avec David sur le même sentier pour une petite ballade nocturne car c’est bel et bien la nuit que la jungle s’éveille. Incroyable de voir luire dans la lumière des lampes torches les yeux de ces araignées aussi minuscules que toxiques.
Le lendemain, direction un campement de l’agence à 3h de marche du lodge et où nous allons passer une nuit, couchés sous une simple moustiquaire et entourés des bruits de la jungle, même immergés dans les bruits de la jungle! Puis ce sera, le surlendemain, retour vers Rurrenabaque pour rejoindre la pampa, non sans avoir auparavant construit un radeau sur lequel Anna et Lionel redescendront une partie du rio Tuichi.
Après la jungle, c’est la pampa qui nous attend. Là aussi le très joli lodge de l’agence nous attend. Nous avons à notre disposition un grand bungalow pour nous quatre avec salle de bain privative (le luxe!!!). C’est dans la pampa que nous allons voir le plus d’animaux, ce qui enchantera les enfants (et nous aussi). Dès le première journée, 3 heures à voguer sur la rivière nous permettent de voir caïmans et alligators en train de lézarder au soleil. Il y a aussi énormément de tortues. Des remous dans l’eau attirent notre attention : ce sont des dauphins roses! Sur les bords, dans les grands arbres ou dans les buissons, des singes et des échassiers se partagent l’espace. Nous allons aussi faire une partie de pêche aux piranhas!! Ces petites bêtes sont voraces, elles se jettent sur nos hameçons et c’est moi (Nelly) qui remporte la palme avec 3 poissons.
Après ces 3 jours dans la pampa (deux auraient suffi), nous sommes de retour à Rurre où notre avion (plus gros qu’à l’aller!) nous attend le lendemain.
Ah si! j’allais oublier: nous n’avons pas déroger à la classique « chasse à l’anaconda »! Comprenez deux bonnes heures sous un soleil de plomb, équipés de bottes et de bâton pour débusquer le reptile parmi les hautes herbes et les marres d’eau. On reviendra bredouille sauf Lionel et Ronald qui tomberont sur un bébé anaconda. Ils n’ont pas trouvé la mère, il valait peut-être mieux…

1er diaporama : 3 nuits dans la jungle (selva)

LA PAZ / Le petit coucou qui nous fera passer de 4000 à 200 m d’altitude, après avoir percé un plafond de nuages à 6000m. Ouf !

LA PAZ / Voyez la mine réjouie de Nelly 🙂

RURRENABAQUE / Ambiance de rue. C’est aux portes de cette petite ville que se trouve l’un des plus beaux parc naturel d’Amérique du Sud : le parc national Madidi

RURRENABAQUE / Traversée par le rio Beni, « Rurré » est entourée de collines verdoyantes

RURRENABAQUE / Nils récupère tout juste après trois mauvais jours où son état nous avait presque conduit à tout annuler…

RURRENABAQUE

RURRENABAQUE / Rives du rio Beni

RURRENABAQUE / Départ au petit matin pour le lodge de la jungle

RURRENABAQUE / Nils prêt pour l’aventure

RIO BENI / Premier contact avec notre guide David

RIO BENI / Pause dans un village pour découvrir la culture de la canne à sucre et du cacao

RIO BENI / Presse à canne à sucre

RIO BENI / Le touriste est mis à contribution 🙂

RIO BENI / Le jus de canne à sucre est bouilli pour en faire un caramel

RIO BENI

PN MADIDI / Notre lodge pour 3 nuits

PN MADIDI / Dès notre arrivée, une petite balade jusqu’à une cascade proche du lodge

PN MADIDI / Dans la selva (jungle) : première sortie vers une cascade.

PN MADIDI / Dans la selva (jungle) : un ananas sauvage

PN MADIDI / Dans la selva (jungle) : un pachua qui a la particularité de pouvoir se déplacer d’1cm/an ! Un arbre qui marche quoi…

PN MADIDI / Racines de l’arbre qui marche

PN MADIDI / Plus de racines pour puiser plus d’eau

PN MADIDI / Une chenille est passée par là

PN MADIDI / La voilà qui se tortille pendue au bout de son fil…

PN MADIDI / Technique de défense

PN MADIDI / Vue depuis un mirador

PN MADIDI

PN MADIDI / Anna teste pour vous la termite. « Elle a un gout de bois » nous dira t-elle 🙂

PN MADIDI / Empreinte de l' »éléphant » de la jungle

PN MADIDI / Dans la selva (jungle) : mirador d’observation des paracas

PN MADIDI / Dans la selva (jungle) : vol d’un couple de paracas barba rojo (©Voelzer)

PN MADIDI / Dans la selva (jungle) : paracas

PN MADIDI / Après une nuit au lodge, nous passerons la seconde dans un campement à 3h de marche

PN MADIDI

PN MADIDI / Celui-là va finir par se bruler les antennes

PN MADIDI / Dans la selva (jungle) : rencontre nocturne avec une mygale (©Maluck)

PN MADIDI / 3e jour : retour vers le lodge

PN MADIDI

PN MADIDI / Anne et Ellie prêtent pour la pêche

PN MADIDI / Construction d’un radeau de balsa

PN MADIDI / 30 minutes de descente du rio Tuichi pour rejoindre le lodge

PN MADIDI / Un petit bain pour se rafraichir 🙂

2eme diaporama : deux nuits dans les marais (pampa)

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa

PN MADIDI / Dans la pampa : Nils et Raissar

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : un garsadris tente de passer inaperçu…

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : un alligator !

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : un pato cuervo

PN MADIDI / Dans la pampa

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : un alligator se réchauffe au soleil. Sans mentir, nous en croisons un tous les 20m !

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : un petit groupe de chichilos se rapprochent de nous. Adorable !

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : prêt pour la chasse à l’anaconda ?

PN MADIDI / Dans les marais : où es-tu petit boa ?! (©Maluck)

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : la fine équipe armée pour la chasse à l’anaconda. Même pas peur !

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : notre ami Ronie (Ronald) se demande ce qu’il fait là depuis 2h 🙂

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : une libelula

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : huevos de aranas (oeufs d’araignée)

PN MADIDI / Dans les marais de la pampa : après avoir pataugé 2h, le voilà enfin ! Petite déception quand même car c’est un bébé anaconda… Laissons le tranquille

PN MADIDI / Dans les marais (pampa) : le bébé boa (©Voelzer)

PN MADIDI / Dans la pampa : une minuscule arana azul se promène sur les feuilles du marais

PN MADIDI / Dans la pampa : un capybara, un animal semi-aquatique et surtout le plus gros représentant de la famille des rongeurs (jusqu’à 1m de long et 65 kg).

PN MADIDI / Dans la pampa : un huacho gris vient de manquer sa proie

PN MADIDI / Dans la pampa : deux tortugas, à prononcer « tortougasse »

PN MADIDI / Dans la pampa : une vaca typique du coin qui finira dans les assiettes servies dans les comédors du pays

PN MADIDI / Dans la pampa : un couple de paravas barba azul se chamaille depuis des heures en poussant des cris pas possible

PN MADIDI / Dans la pampa : un mono sylvador se régale des fruits de l’arbre situé juste au dessus de notre chambre

PN MADIDI / Dans la pampa, à la pêche aux piranhas. Le matériel est assez rudimentaire

PN MADIDI / Dans la pampa, à la pêche aux piranhas. Un message personnel pour Jean : c’est ici que tu dois venir car la pêche n’a jamais été aussi facile 😉

PN MADIDI / Dans la pampa : à la pêche au piranha. Très vorace ces petites bêtes là… On a pêché un poisson « normal » dont il manquait la moitié, certainement croquée par un piranha dans la seconde précédente. Anna et Ellie avaient pour ordre de ne jamais laisser trainer leur doigts dans l’eau

PN MADIDI / Dans la pampa : l’un des trois piranhas péchés par Nelly

PN MADIDI / Dans la pampa : un manéché attend la nuit pour partir à la chasse

PN MADIDI / Dans la pampa : david initie Anna au pilotage d’une lancha

PN MADIDI / Dans la pampa : retour au lodge de nuit. Sur la route nous observeront, dans la lumière de nos torches, des paires d’yeux rouge (caïmans) et orange (alligators), ainsi que des milliers de petites lucioles qui clignotaient au dessus de nos têtes. Merveilleux

PN MADIDI / Dans la pampa : retour au lodge de nuit.

PN MADIDI / Dans la pampa : la grenouille et crapaud portent bonheur en Bolivie 🙂

PN MADIDI / Dans la pampa : bébé alligator immobile dans une marre à qq mètres de notre lodge (©Maluck)

PN MADIDI / Dans les marais : brochette franco-allemande pour alligator bolivien 🙂 (©Maluck)

PN MADIDI / Dans la pampa : un alligator. En Bolivie, pas de crocodile, en revanche on croise aussi des caimans qui se distinguent par leur couleur noire et une rangée d’épines dorsales qui descendent de la tête à la queue

PN MADIDI / Dans la pampa : deux cérérés, de drôles de « poules » préhistoriques qui ne peuvent voler qu’une vingtaine de mètre à cause de leur poids.

PN MADIDI / Dans la pampa : un martin pescador attend àl’ombre

PN MADIDI / Dans la pampa : un garsadris

PN MADIDI / Dans la pampa : un gama blanco attend la fin de la journée pour partir à la chasse aux piranhas

PN MADIDI / Dans les marais (pampa) (©Voelzer)

PN MADIDI / Dans la pampa : un pato cuervo se réchauffe au soleil

PN MADIDI / Dans la pampa : des pato cuervo ardilla chassent en groupe

PN MADIDI / Dans la pampa : un autre martin pescador

PN MADIDI / Dans la pampa : au petit matin

RURRENABAQUE / De retour à Rurrénabaqué – dernière rencontre avec David

La Paz, la plus haute capitale du monde

10 août 20144 septembre 2014Nelly

La Paz. On y est. Pour faire comme tout le monde, nous avons rejoint l’espace camping de l’hôtel Oberland dans la banlieue de la ville. On y rencontre une famille allemande avec qui nous allons passer de très bons moments. C’est bien agréable de se poser dans un espace clos, muni de jeux pour enfants. La première semaine passe à grande vitesse. Nous décidons d’organiser avec Ronald, Kathryn, Ellie et Leinhart une semaine dans la selva (comprenez la jungle) de Rurrenabaque. Pour rejoindre cette immensité verte, nous réalisons que les routes sont impraticables pour notre camping car ou dans un état tel que cela nous prendrait plusieurs jours et pas mal de risque de casse pour arriver à destination… Nous décidons donc de choisir l’option avion: une quarantaine de minutes de vol contre au moins 48h d’enfer, ça vaut le coup!
Avant de partir pour la jungle, nous avons l’occasion de nous promener dans la ville. Incroyable ville accrochée à la montagne, seuls les cimes des montagnes semblent arrêter les véélités des constructeurs! Plus on monte, plus on rejoint les quartiers pauvres car c’est là où il fait le plus froid. Les riches sont bien au chaud en bas. Nos stationnements dans les villes sont souvent l’occasion d’exercer nos talents de consommateurs: disque dur, rubans pour les bandeaux d’Anna, housse pour le GPS, impression de photo, etc… Mais le plus inattendu de nos achats sera un nouveau téléphone portable pour Lionel. Celui-ci a eu la désagréable expérience de se faire délester du sien alors que nous déambulions dans les allées des puces d’El Alto. Cela s’est fait en 3 secondes: une première seconde pour détourner l’attention avec une espèce de poudre qui lui est tombée dans le cou, une deuxième pour que le voleur glisse sa main dans la poche avant de Lionel et une troisième pour qu’il prenne la poudre d’escampette…

LA PAZ / Arrivée par le sud via la route d’Oruro sur la mégalopole de la capitale bolivienne après 5h de route alternant route toute neuve et déviations moyennes. La ville visible ici est El Alto, la banlieue commerciale de La Paz. Cette dernière est en fait en contre-bas au fond d’une vallée.

EL ALTO / Pedro a garé son tank en double file le temps de se faire arracher une dent chez « San Pablo »

LA PAZ / Vendeur de structure en bois pour échafaudage

LA PAZ / Une vue typique sur La Paz, une ville singulière et étrange qui s’étale entre 3600 et 4000m (!). Fondée dans le fond d’une vallée abrupte en 1548 par des mineurs en quête d’or, La majeure partie de la ville s’accroche comme elle peut sur les pentes escarpées jusqu’à rejoindre le sommet de la vallée et s’étaler sur le plateau (El Alto)

LA PAZ / Un « micro » qui nous enmméne du quartier aisé de Mallasa où se trouve notre hotel-stationnement jusqu’au centre-ville pour 1 bol/pers

LA PAZ / Intérieur du « micro »

LA PAZ

LA PAZ / En bord de rue, vente du nécessaire à offrandes à Pachamama

LA PAZ / Vous avez deviné ? Ce sont des foetus de lamas à enterrer dans les fondations d’une maison en guise de cha’lla (offrande) à Pachamama afin qu’elle vous porte chance. Jusqu’à pas si longtemps, on enterrait des cadavres de clochards dans les fondations d’immeubles…

LA PAZ / Les talismans de pierre sont utilisés au quotidien. Une tortue apporte la santé, une grenouille ou un crapaud portent chance, une chouette est symbole de sagesse, et un condor garantit un bon voyage.

LA PAZ / Calle Linares

LA PAZ / Arte al aire libre

LA PAZ / Sur 100 personnes en Bolivie : 30 sont Quechuas, 30 sont métis, 25 sont Aymaras (c’est le cas du président Evo Morales), et 15 sont blancs

LA PAZ / La statue de Simon Bolivar, surnommé El libertador. C’est lui qui poussa en août 1825 l’Alto Peru a déclarer son indépendance à l’égard du Pérou. La nouvelle république fut appelée Bolivia, du nom de ce libérateur

LA PAZ / De beaux énormes gateaux pour fêter l’indépendance de la Bolivie (6 août)

LA PAZ / Un gateau pour fêter l’indépendance de la Bolivie (6 août)

LA PAZ / Vue depuis le parc Laikacota

LA PAZ / Anna et Ellie descendent un toboggan géant du parc Laikakota

LA PAZ / Nelly et Nils descendent un toboggan géant du parc Laikacota

LA PAZ / Vue depuis le parc Laikakota

LA PAZ / Un Burger King pour changer du pollo con haroz (poulet riz) servi invariablement dans tous les comédors de Bolivie (on en peu plus !)

LA PAZ / Les voyageurs de l’hotel Oberland fêtent l’anniversaire d’Ellie

LA PAZ / Un soir, à l’hotel Oberland, Anna et Nils préparent eux aussi l’itinéraire 🙂

LA PAZ / Vue depuis El Alto. Cette ville d’1,4 millions d’habitants est tentaculaire !

CERRO CHACALTAYA / Haut de 5395m, ce sommet est accessible en 1h30 depuis le centre de La Paz qu’on peut apercevoir à l’horizon. La route est escarpée et peut-être plus dangereuse que la fameuse Route de la mort… Il y avait ici le plus haut domaine skiable au monde jusqu’à ce que le glacier termine de fondre en 2009. De son sommet, on jouit d’un panorama superbe sur La Paz, le lac Titicaca et le fameux Huayna Potosi (6088m).

CERRO CHACALTAYA

LA PAZ / Le camion de Mimi, Ben et Zoé, une famille toulousaine en balade en AmSud

LA PAZ / La famille Voelzner avec qui nous sommes parti une semaine dans la jungle bolivienne

LA PAZ / On fait un peu de tout ici 🙂

LA PAZ / Une pause casse-croute avant d’aller au boulot

LA PAZ

LA PAZ / Il y en avait une petite dizaine de rémouleurs alignés dans la même rue

LA PAZ / Ici, comme dans le reste de la Bolivie, on voit souvent dans la rue des lustrabotas (cireurs de chaussures). Ils portent souvent une cagoule de ski pour cacher leur visage pour, dit-on, éviter d’être reconnu…

LA PAZ / Une vendeuse d’ananas

LA PAZ / ces camions Dodge ont une sacrée gueule 🙂

LA PAZ / Au menu aujourd’hui : une cuisse de poulet avec du riz et une paire de chaussette en cadeau bonus 🙂

LA PAZ / Ici vous achetez deux tee-shirt et vous repartez avec un régime de banane 🙂

LA PAZ

LA PAZ / L’un des nombreux marchés survoltés pacenos. C’est à chaque fois un véritable concert de cris, odeurs, klaxons et scènes de la vie ordinaire bolivienne. Chaque quartier a sa spécialité : la calle Eloy Salmon regorge de boutique d’électronique où je trouverai mon nouveau portable.