De Cordoba à Tucuman: des rencontres

Ca y est, nous avons dit au revoir à Cordoba. Nils repart en pleine forme avec une hernie en moins et quant à Lionel, un petit passage chez le dentiste lui a valu la dévitalisation d’une dent… Le camping-car repart lui aussi comme neuf après être passé entre les mains expertes de l’équipe de Gibert Car!
A Cordoba, nous avons passé une bonne dizaine de jours dans une auberge de jeunesse, Aldea Hostel. C’était très sympa. La moyenne d’âge devait tourner autour de 20/25 ans! On faisait figure de vieux et nos deux petits se sont trouvés des grands frères et des grandes soeurs de choix ! Anna est devenue grâce à Romain (de Nantes) la championne des bracelets brésiliens et Alex a été pleine d’attention pour elle en lui offrant un joli collier avec une licorne roooooose! Nils a eu son premier coup de coeur: il n’avait d’yeux que pour la belle Argentine Agostina…
Grâce au consul, nous avons aussi été mis en contact avec la charmante et grande famille Payen! Jacques et Marie-Eugénia nous ont invité à leur table pour le déjeuner dominical et nous avons passé une après-midi délicieuse grâce à eux. Vous cherchez un bon fromage qui a du goût, un petit vin argentin comme il faut? Jacques saura vous dire où trouver ces mets d’exception qui, surtout pour le fromage, nous manque pas mal après 6 mois de voyage!! (cf notre page Bons Plans par pays)

Après une nuit sur la route (dans un station essence, ce qui est décidément le lieu, certes le plus bruyant, mais aussi le plus sûr pour s’arrêter sur des longues distances), Tucuman marque la reprise des aventures. Tucuman, c’est aussi la ville où habite la famille d’Andréa, femme de mon cousin Sébastien. Nous passerons avec eux une très bonne soirée autour d’un asado, comme cela se doit en Argentine!! Merci beaucoup pour votre accueil!

 

Cordoba: et une hernie en moins!

Cordoba n’aura décidément pas été une halte inutile… Une visite de contrôle pour Nils chez le pédiatre a révélée, après échographie, une hernie inguinale – importante même si sans gravité immédiate- à traiter dans des délais assez brefs. Patatras… une opération, une anesthésie générale, … rien de réjouissant… On s’interroge. Va-t-il falloir envisager un rapatriement? Très vite, on lance les lignes. Le professeur Pablo Sonzini, consul de France à Cordoba nous aura été d’un grand secours, ainsi que son fils le docteur Christophe Sonzini. Nous en profitons pour les remercier. Ils nous renvoient vers l’hospital Privado de Cordoba qui a un très bon service de chirurgie pédiatrique et qui pourra prendre en charge l’opération. Côté français, l’assurance IMA a elle aussi bien joué son rôle en prenant en charge les frais médicaux. Le médecin de l’assurance nous avait laissé le choix entre une opération sur place ou un rapatriement. Les nombreux contacts que nous avons pu avoir depuis la France ou Cordoba et même depuis Buenos Aires grâce à une bonne fée installée à Santiago au Chili nous ont donné confiance et c’est avec sérénité que nous avons pu convenir d’une date d’opération à l’hospital Privado. Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé dans nos recherches de la meilleure solution et merci à tous pour votre soutien. Nous avons été très bien accompagnés pendant toute la journée à l’hôpital, une doctoresse ayant passé plusieurs années en France nous a accompagné pendant toutes les phases d’admission et le docteur Juan Diaz, chef du service réanimation et lui aussi parlant très bien français, nous a expliqué chacune des étapes. Pour continuer dans la série des remerciements, merci aussi et surtout aux deux chirurgiens qui ont pris en charge notre petit bonhomme!

 

 

Die Cumbrecita

Les réparations sur le camping-car que nous devons faire à Cordoba ne pourront être réalisées que la semaine prochaine. Nous trouvons donc à nous occuper cette semaine. Nous nous dirigeons vers la Cumbrecita, petit village où il fait bon poser ses valises quelques jours et savourer le temps qui passe selon notre guide. Nous débarquons dans le village de Birgit et Hans, véritable enclave bavaroise qui s’étend au pied de la sierra Grande. De la choucroute au strüdel en passant par la bière artisanale, tout nous rappelle nos voisins germaniques… Ce village est en fait un petit parc d’attraction où les hôtels et restaurants à thème (toujours le même, la Bavière) se succèdent. Cela semble ravir nos amis Argentins qui, en ce grand week-end (1er mai oblige), se pressent. Lionel nous dégotte alors une petite promenade, « de santé » assure-t-il, qui nous amènera pourtant – exsangues- en haut du cerro local après une heure de montée bien raide. Ma fille cavale devant et moi je souffle et je peine derrière, ça craint… Nous partons vers 10h et revenons vers 15h après avoir fait un « petit » crochet pour voir des cascades, attraction tout aussi locale… Stop dans un café pour boire un expresso, et un vrai s’il vous plaît! et un bon!, c’est assez rare pour le faire remarquer! Puis re-stop pour manger une glace. Voilà vous savez tout de notre journée, on est claqué car finalement on a pas mal marché!!! Bref, la Cumbrecita c’est sympa mais on la recommandera pas je crois car c’est un peu trop touristique. Sans rancune…
Demain nous devrions nous rearrêter à Alta Gracia qui a la particularité d’être la ville où le Che et sa famille ont habité quelques années. Nous y avons déjà fait un stop, très rapide à l’aller, et nous avons pu goûter le locro, spécialité argentine à base de maïs, de haricots et de viande, préparé par l’école anglo-américaine d’Alta Gracia. C’est un plat traditionnellement préparé pour le 1er mai. Une longue file dans la rue nous a donné envie de nous arrêter et apporter nous aussi notre casserole pour avoir du locro!