Le surfeur goûte à l’ivresse de la vague dès le petit matin. Il n’est pas rare d’entendre l’un d’entre eux se garer à côté de nous sur le coup des 6h. Pas grave pour nous puisque c’est aussi l’heure qu’ont choisi nos deux trublions pour achever leur nuit… Muni de sa planche et de ses cheveux décolorés par le soleil (ou par l’eau oxygénée, c’est selon), le corps parfaitement musclé après des heures passées sur la planche et les vagues, le surfeur scrute la mer quelques minutes puis s’élance… Non, je rigole, en fait il n’y a pas de cheveux décolorés ou pas tant que ça. Ici tout le monde est surfeur, gringos ou ticos (surnoms des Costaricains), tout en muscle ou gringalet, jeune ou moins jeune, tous semblent nés avec une planche sous les pieds et ça leur va bien!
Les animaux du parque Manuel Antonio
On lui doit un post à lui tout seul. Entre Dominical et Jaco se trouve le parque nacional Manuel Antonio. C’est le plus petit parc du Costa Rica mais aussi le plus connu. Nous allons y passer une bonne partie de la journée, en commençant par une visite guidée démarrée à 7h15 du matin. Il fait si chaud que ce départ de bonne heure est le seul moyen d’apercevoir les animaux qui sont nombreux mais aussi de fuir les touristes, eux-aussi nombreux…
Assez de mots, place aux photos! On en a pris plein les yeux!

Pura vida! Nous voilà au Costa Rica!
Pura vida comme ils disent! Nous voilà au Costa Rica. C’est le pays de tous les superlatifs: les plus beaux parcs nationaux, le plus safe d’Amérique centrale, le plus touristique, le plus cher, … Nous commençons notre aventure costaricaine par la côté Pacifique. Juste après la frontière, direction la station biologique Gamba puis la péninsule d’Osa, peu touristique et bordée de magnifiques plages, idéales pour passer en 2015! Chaque matin, un magnifique lever de soleil nous tire du lit ainsi que les cris au loin des singes hurleurs. Les deux pieds dans le sable, on admire le vol de ces magnifiques perroquets, les aras, aux couleurs flamboyantes et toujours par deux.
On apprécie aussi la présence d’une petite rivière d’eau douce au bord de la plage. Si ces derniers mois, la fraîcheur des températures nous a fait nettement réduire la fréquence des douches et donc le besoin en eau du camping-car, la chaleur écrasante accompagnée d’une forte humidité et les bains de mer multiples rendent désormais la douche indispensable avant d’aller se coucher! Alors quand on souhaite se tanker comme ça pendant plusieurs jours sans bouger, il y restriction d’eau de manière drastique! Tandis que là avec cette source, c’est le pied!
Après Osa, nous disons au revoir à Michel et Hélène et commençons une lente remontée de la côte. Nous enchaînons les stops sur des spots de surf. Après nos deux heures de surf au Panama, nous ne voulons pas en rester là! Nous relouons une planche à Dominical, puis c’est à Jaco que nous deviendrons les heureux propriétaires d’un long board. A nous les vagues! Anna n’est pas en reste puisqu’elle a aussi désormais son boogie board ! Seul notre petit Nils doit encore patienter et continuer à boire des bouillons vu la manière dont il se jette dans les vagues.