San Telmo et son marché

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SAN TELMO / Café

Aujourd’hui nous sommes dimanche et c’est le jour du marché de San Telmo, mélange d’antiquités, de produits artisanaux, le tout dans un quartier charmant rempli de petits cafés typiques. Charmante journée. Il commence à faire bien chaud, voir même un peu lourd aujourd’hui. Ce week-end est un week-end à rallonge car le lundi est un jour férié mais pas un seul des Argentins à qui nous avons demandé la raison n’a pu nous répondre!
Nous poursuivons notre route des glaces grâce à Lionel qui nous emmène chaque jour dans la meilleure « Eladeria » (marchand de glaces) du quartier. Cette fois-ci c’est Dylan qui est à l’épreuve de nos palais: pas mal!

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SAN TELMO / Marché

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SAN TELMO / Café

 

L’aventure a commencé

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BUENOS AIRES / Nos amis les bêtes !

Nous voilà depuis quelques heures dans un meublé du quartier chicos de Recoleta. Meublé que j’avais refusé le jour précédant estimant que notre petite pension cradouille, à quatre dans la même chambre, nous suffisait largement, arguant que c’était déjà un peu l’aventure qui commençait… Ce qui m’a fait changé d’avis? Un événement « in-fer-nal » comme dirait Anna. Il a eu lieu alors que nous rentrions hier soir d’une bonne journée de marche et de découverte à travers Buenos Aires. Je franchissais le coeur léger le pas de notre pension, Anna courant devant moi pour aller vite faire pipi, quand il me sembla distinguer, furetant sur le sol de la cuisine, une ombre connue et tant redoutée… Un cafard…Et pas un petit cafard! un cafard grand et luisant avec ces deux antennes très mobiles… Je dis un cafard mais en fait ce sont des cafards qui courent dans tous les sens dans la cuisine. Nils est dans mes bras, et ma fille… m’appelle soudain « mamaaaannnnnnn!!!! il y a des bêtes dans les toilettes!!!!!! ». Oui, oui, oui ma chérie… je sais… Gardant mon sang froid (hum…) j’arrive devant les toilettes, et invite Anna à me donner la main pour sauter par dessus cette ligne de bestioles dont certaines sont sur le dos agitant frénétiquement leurs pattes diaboliques….Nous nous réfugions vite dans notre chambre dont la porte vitrée me permet d’évaluer l’ampleur du phénomène: ça court de partout, ça monte sur les chaises, bref c’est une IN-VA-SION. Je parviens, je ne sais pas quel miracle, à ressortir de la chambre, laissant mes enfants à l’abri, pour demander des explications à l’accueil. « Ah oui, me dit-on, on fait un traitement une fois par mois et il est possible qu’il y ait quelques cafards… ». Fin de l’explication. OK. Je repars dans la chambre attendre Lionel parti au ravitaillement alimentaire. Comble de malchance, en ouvrant la porte, un cafard parvient à se glisser dans la chambre!! J’ai essayé de l’attraper mais raté, je ne peux m’empêcher de crier! C’est Lionel qui le tuera en arrivant. Une bonne heure plus tard, le voilà enfin. Il est 20H30 passées, les enfants et moi sommes collés à la vitre pour le prévenir de là où il met les pieds!!! Nous nous retrouvons à diner dans la chambre, les bas de porte calfeutrés pour empêcher les cafards de fuir la zone de traitement et après avoir vite rappeler la loueuse du meublé « trop bien pour nous » pour convenir d’une remise des clés dès le lendemain!! Pauvre gérant de la pension. Il est très sympa et on se voyait bien passer nos 10 jours chez lui mais là c’est vraiment pas possible! C’est très sereinement que j’explique à Anna, que ça y est! l’aventure a commencé! et que, ma foi, ce riz-jambon a une bien meilleure saveur dégusté en tailleur sur son lit!

Maintenant, quand on parle de cet hôtel avec Anna, pour être sûr de parler du même, on parle de « l’hôtel des cafards ». Ca la fait rire 🙂

 

Ici Buenos Aires!

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BAVoilà deux jours maintenant que nous sommes arrivés dans la capitale argentine. Nous prenons tout doucement nos marques. Première chose: récupérer des 11h de vol, qui se sont bien passées pour tout le monde mais tout de même un peu fatigantes! Nous sommes dans une petite pension à quelques stations de métro du centre. Hier et avant-hier, nous avons testé les premiers changes d’euros au « cours bleu » qui est le cours non officiel du pesos argentin, soit presque 12,5 pesos pour 1 euro tandis que le cours officiel plafonne à près de 8 pesos pour 1 euro. C’est dans la rue Florida que tous ceux qui proposent ce cours bleu stationnent. Rue très passante, enfilades de boutiques de fringues pour les fans de shopping et-tous les 2 mètres- des hommes scandant « cambio » comme on vendrait un kilo de tomates! On choisit d’une manière totalement arbitraire la personne avec qui on veut faire le change, on se met d’accord sur le taux (Lionel n’a pas été mauvais sur ce coup là!) et ensuite on suit le rabatteur vers un petit bureau dans une rue adjacente.

Un parfum d’Europe flotte sur la ville de Buenos Aires. Hier, j’avais l’impression d’être dans le quartier de la gare St Lazare à Paris. Rues passantes, avec autant de voitures que de piétons.