Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin au Guatemala. Nous repassons par Guatemala city mais cette fois-ci nous visons le nord et en particulier Semuc Champey. La route est un peu longue mais nous avons le sentiment de plonger dans le coeur du Guatemala et cela nous plaît. Nous retrouvons les femmes vêtues de leur habits traditionnels. Si les couleurs et les tons des tissus ne sont pas toujours très gais et vifs, le sourire et la gentillesse des Guatémaltèque compensent cela largement. Une fois de plus, nous constatons que les animaux de bât sont peu utilisés. Tout est porté à dos d’homme ou sur leur tête par les femmes. C’était la même chose en Bolivie. On se dit qu’il doit y avoir une question de coût d’entretien de l’animal. On sent bien que le niveau de vie est nettement moins élevé qu’au Costa Rica.
Après une jolie descente de piste au milieu des montagnes, nous voilà à Lanquin, porte d’entrée de Semuc Champey. Pour une fois, nous laissons notre fidèle compagnon (je veux dire le camping-car) au stationnement, et nous prenons un collectivo en compagnie de quatre jeunes Israéliens pour arriver au site de Semuc Champey et sans casse malgré la mauvaise piste. Belle grimpette pour atteindre le mirador qui domine les bassins naturels bleu turquoise (on remercie encore une fois la dame de l’entrée de nous avoir conseillé de commencer par le mirador plutôt que d’aller tout de suite se baigner…), puis pic-nic et baignade.